Actualités of Saturday, 18 November 2017

Source: cameroon-info.net

Incendie du parlement: le Gouvernement et les élus à couteaux tirés

Assemblee Nationale, apres l'incendie Assemblee Nationale, apres l'incendie

L’incendie d’un immeuble de l’assemblée nationale du Cameroun tard dans la soirée du jeudi 16 novembre 2017 suscite déjà la polémique. C’est la cause de l’important sinistre qui divise.

Quelques heures après l’extinction des flammes qui ont ravagé plusieurs étages du bâtiment touché, le ministre de la communication, Issa Tchiroma Bakary, prenait la parole pour dire qu’il était personnellement convaincu que le feu au Palais de verre de Ngoa-Ekellé n’avait pas été allumé par une main criminelle.

« Les investigations sont en cours aujourd’hui pour nous dire exactement ce qui s’est passé mais ce que je peux vous dire, compte tenu de ce que, notre assemblée nationale, tout au long de son histoire fait l’objet d’une protection par les forces de défense et de sécurité qui ont reçu la formation nécessaire pour sa protection, je peux donc dire sans risque d’être démenti par les faits mais les enquêtes nous diront, que l’origine est accidentelle », assurait-il au micro de la CRTV-Télé.

Alors qu’une bonne partie de l’opinion avait pris en considération ses assurances, un communiqué du secrétaire général de l’assemblée nationale venait annuler les certitudes du ministre. Dans un communiqué lu sur les antennes de la télévision nationale le soir du 17 novembre 2017, Victor Yene Ossomba parle d’ « un incendie dont la cause reste à déterminer ».

Issa Tchiroma a-t-il parlé trop vite ? Certains le pensent. Sa réaction contredite vient étaler au grand jour, au moins le défaut de concertation entre certains dirigeants politiques camerounais.