A en croire certaines sources, l’irréparable se serait produit à cause de l’absence d’une maintenance régulière et rigoureuse de l’édifice.
Jeudi 16 novembre 2017. Il est 20 heures environ lorsque le bâtiment abritant l’Assemblée nationale, construit selon des sources au début des années 80, a été visité par les flammes 72 heures seulement après l’annonce de la création d’un comité pour suivre le projet de construction du nouveau siège.
Du fait de l’âge de l’infrastructure, des voix s’élèvent pour soutenir que l’irréparable s’est produit à cause de l’absence d’une maintenance régulière et rigoureuse de l’édifice, peut-on lire dans le quotidien le Messager du lundi 20 novembre 2017.
Présent quelques minutes seulement après l’incendie, le corps national des sapeurs-pompiers s’est heurté à un premier problème qui est celui de la disponibilité de l’eau dans les bouches d’incendie. « La configuration du bâtiment (en verres fixés sur de l’acier) a permis la propagation des flammes vers tous les étages supérieurs. Le pire, c’est que nous avons une bouche d’incendie qui n’a malheureusement pas d’eau disponible.
Les 60 sapeurs-pompiers qui ont répondu présents à cette opération étaient obligés d’aller chercher de l’eau ailleurs », explique Kadrey Abdel, chef de bataillon du corps national des Sapeurs-pompiers.
En plus de cela, des sources internes indiquent que ce bâtiment de 30 ans d’existence est un mammouth aux pieds d’argile, entre autres à cause de l’absence des travaux de maintenance (eaux, électricité, froid et climatisation, électrotechnique…), indique le journal.
« Depuis environ un an, rien n’a été fait en termes de maintenance. Même les étages où de graves pannes sont survenues, n’ont pas suscité l’attention des patrons. On brandissait toujours le problème de moyens financiers pour justifier ce manque d’intérêt. Et les techniciens n’ont pas eu d’autres choix que de se taire », confie sous cape un ancien technicien en électricité.
Pourtant, il se pourrait que des lignes budgétaires existent et sont spécialement allouées à la maintenance de ces édifices, comme le prévoit la réglementation. Toutefois, l’enquête administrative permettra d’en savoir davantage, tout en espérant que les responsabilités soient établies.