Ngombe Junior, qui a été arrêté après avoir publié des vidéos critiques à l’égard des autorités camerounaises, est accusé de « incitation à la rébellion » et de « diffusion de fausses nouvelles ».

Un habitué des médias sociaux, en 23 ans, a été arrété par la police après de multiples reproches sur la façon dont le pays est géré et un appel à des réformes démocratiques. D’après Human Rights Watch, les avocats de Ngombe ont déclaré que ce prononcé est probablement lié à ses préjugés à plusieurs reprises sur TikTok.

Un habitant de Douala, Ngombe a posté des vidéos encourager les citoyens à s’inscrire pour les élections présidentielles de février 2025 et exprimer sa préoccupation quant à l’intolérance des autorités. Il a été arrêté dans sa ville natale le 24 juillet dernier, puis transféré au Secrétariat d’Etat à la défense à Yaoundé.

Son arrestation a suscité des protestations. Maurice Kamto, Richard Bona et Maximilienne Ngo Mbe ont appelé à la libération de Ngombe. Ils ont condamné la punition de l’apostasie et de l’intolérance de l’opposition découlant des opposants au régime brutal de carte blanche de Biya.