Le Réseau des défenseurs des droits humains en Afrique centrale (REDHAC) dénonce et condamne avec fermeté les nombreuses violations et crimes graves des Droits humains perpétrés par certains éléments de force et de défense et de sécurité dans le régions du Sud et Nord-Ouest du Cameroun en prélude et lors des manifestations du 1er Octobre 2017 marquant la 56e anniversaire de la réunification du Cameroun.
Selon le REDHAC, dans un communiqué de presse publié hier, au moins 100 manifestants ont trouvé la mort suite aux tirs à balles réelles des forces de défense et sécurité et à par suffocation de gaz lacrymogène absorbé en grande quantité dont 38 biens identifiés.
En condamnant ces exactions, le REDHAC demande aux autorités camerounaises de libérer à l'immédiat et sans conditions tous les activistes arrêtés dans le cadre de la crise anglophone depuis octobre 2016 à ce jour et d'ordonner une enquête indépendante pour l'établissement des faits afin de poursuivre les coupables de ces violations et crimes graves des Droits Humains sur les manifestants.
Enfin, le réseau interpelle l'Union africaine, la commission africaine des droits de l'homme et des peuples (CADHP) et les Nations Unies afin d'exhorter le gouvernement du Cameroun à respecter « les Droits à la Liberté à la Sécurité de la personne" et les « Droits à la liberté d’expression et d’opinion ».
Ci-dessous le communiqué de presse du REDHAC