Dans le cadre de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) de football féminin «Cameroun 2016» qui débutera le 19 novembre prochain, le Ministère des Transports a instruit des mesures qui visent à donner une meilleure image du secteur du transport en commun, notamment dans les villes qui vont abriter la compétition (Yaoundé, Douala, et Buea).
L’Épervier Plus paru le 28 octobre 2016 indique que le ministre des Transports (MINTRANS) Edgar Alain Mebe Ngo’o a donné aux chauffeurs deux possibilités pour faire face à ses mesures: Retirer les vieux taxis de la circulation, ou les confier aux mécaniciens pour des travaux de réfection.
Le MINTRANS avait donné la date du 30 septembre 2016, comme date limite. Passé ce délai, la méthode forte devait être utilisée (confiscation des licences de transport, de la carte grise ou encore la mise en fourrière du véhicule). Rendus à fin octobre 2016, soit un mois après la date limite, de vieux taxis continuent de circuler librement dans les villes ciblées. Certains observateurs se posent alors des questions sur l’efficacité de ces mesures du MINTRANS. Par ailleurs, certains indiquent que l’échec de cette mesure peut trouver son fondement sur sa paternité.
Edgar Alain Mebe Ngo’o est en effet accusé d’avoir «volé» l’idée de son collaborateur José Menoua Me Mbah, ancien délégué régional des transports du Centre.
C’est lui, en réalité, qui rend public un communiqué le 19 mai 2016, dans lequel il prescrit «la réhabilitation des carrosseries défectueuses, l’adoption d’une couleur unique (jaune) sans fantaisie, l’amélioration du confort intérieur des taxis, la numérotation des portières avant de chaque taxi sur rond visible à distance, l’immatriculation, l’état de propreté du véhicule et de la tenue vestimentaire des conducteurs».
La date du 17 juillet avait été donnée comme limite, pour le début des répressions des récalcitrants.