Aurélien Tchouaméni fait partie des malchanceux lors de la séance des tirs au but qui a opposé l’équipe de France à celle de l’Argentine en finale de la Coupe du monde de football au Qatar.

Depuis, le milieu de terrain d’origine camerounaise ne cesse de faire l’objet de violentes critiques et d’insultes racistes.

La fille du milliardaire Victor Fotso, Christelle Nadia Fotso a fait un commentaire sur le cas du joueur après la finale remportée finalement par la star Lionel Messi et ses coéquipiers qui ont montré de belles choses durant la compétition.

Christelle Nadia Fotso sait qu’être « Aurélien Tchouaméni n’est pas possible au Cameroun et dans beaucoup de pays du continent africain ».

« Pourquoi ? L’arbitraire est roi, le brutalisme est la norme et lorsqu’on est victime d’injustice, on s’entend dire qu’il ne faut pleurer. Aurélien Tchouaméni a manqué un penalty pour la France, lors de sa finale contre l’Argentine. Il aura droit certainement à des injures », sait Victor Fotso.

Toutefois, souligne-t-elle, « cela ne pourra pas lui faire oublier que sa réussite est française. Il vit dans un pays où il a des droits et des libertés dont celle de porter plainte pour injure raciste. Au Cameroun, Tchouaméni n’existerait pas ».

Autrement dit, « il n’aurait pu ni réussir, ni "faillir" de manière aussi flamboyante. Surtout, se plaindre de tribalisme ou de toute injustice lui aurait valu au mieux des ricanements en lui crachant qu’il ne faut pas pleurer, au pire d’être chicoté par l’Etat et ses soi-disant serviteurs ».

Un autre observateur camerounais du football trouve que la publication de Christelle Nadia Fotso est dangereuse. C’est Dr Jean Crépin Soter Nyamsi : « Depuis hier, je voulais voir les réactions des gens condamnant votre publication et malheureusement, je n'ai rien vu ».

« Wome a raté un penalty et les Camerounais ont failli finir avec sa maison. Il a un nom qui prête confusion au tribalisme ? Chère madame, vous êtes libre de faire votre analyse concernant Tchouaméni avec l'équipe de France. Mais, dire que s'il jouait avec le Cameroun et ratait le penalty, le tribalisme et ricanement allaient jaillir de partout », écrit-il.

« En clair, Wome a été victime du tribalisme d'un peuple quand il rate le pénalty ? Que dame Calixte Beyala, nouvelle amazone vient m'expliquer les propos de Christelle Nadia Fotso ? Cette fourberie de choisir les têtes sur la toile en condamnant les propos divise bien au contraire le peuple. La publication de Nadia Fotso accentue et oriente le doigt sur un peuple », pense l’allié du président de la Fecafoot Samuel Eto'o Fils.