Le Sous-Préfet de Bertoua 1er s’oppose à un meeting du MRC

Nveh Christopher Ndon et David Ndanga Gobri, respectivement Secrétaire Général et Président régional du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), disent avoir entrepris toutes les démarches légales auprès de Martin Nkomba Epanlon, Sous-Préfet de Bertoua 1er. Ce dernier, disent-ils, a refusé de leur délivrer le récépissé de déclaration de manifestation publique pour des raisons qu’ils disent ignorer.

«L’objet de notre déclaration de manifestation porte sur la tenue d’un meeting politique à l’occasion de la visite de notre Président national, accompagné de l’ensemble du directoire du parti à l’Est», indique David Ndanga Gobri, tout en précisant que, «au cours de cette manifestation qui devait se tenir à Bertoua entre 14 heures et 16 heures, Maurice Kamto, venait pour vulgariser le programme politique de notre parti et appeler l’ensemble des Camerounais à aller massivement s’inscrire sur les listes électorales», peut-on lire dans Le Messager paru ce mardi 26 avril 2016.

Le meeting était initialement programmé pour le 23 avril, mais le sous-préfet leur a demandé de se conformer aux dispositions de l’article 4 alinéa 2 de la loi n°90/055 du 19 décembre 1990, fixant le régime des réunions et des manifestations publiques en indiquant que «sur votre demande, il doit être mentionné les noms, prénoms et domiciles des organisateurs; le but de la réunion, en faisant clairement ressortir le programme et les différentes articulations.

De même, la place des fêtes de Bertoua, lieu sollicité n’est pas propice à l’organisation d’un meeting politique», par conséquent, «les organisateurs doivent choisir un autre site tout en évitant la voie publique».

Les organisateurs ont donc reprogrammé le meeting au 30 avril 2016 en sollicitant le stade municipal de Bertoua. Mais, Martin Nkomba Epanlon, Sous-Préfet de Bertoua 1er, indique que «Le stade municipal de Bertoua n’est pas disponible, compte tenu du déroulement des épreuves physiques et sportives des examens officiels tout au long des mois d’avril et mai 2016».

Plus encore, «au regard de la situation sécuritaire précaire prévalant dans la ville de Bertoua en particulier et de la région de l’Est en général, tout rassemblement d’une certaine envergure n’est pas susceptible d’être autorisé». Pourtant, apprend-on, Benjamin Ateba Ambolé, le directeur dudit stade avait préalablement donné son accord de principe en affirmant qu’à cette date le stade sera disponible.