• Paul Atanga Nji a instruit les préfets d'interdire la chicha dans toutes les localités du Cameroun

• Cette interdiction concerne la consommation et la commercialisation de la chicha

• Une décision qui a fait réagir la milliardaire Dencia

La femme d'affaire américaine d'origine camerounaise a depuis sa résidence aux Etats Unis, fait une petite observation par rapport à la décision prise par le ministre de l'Administration territoriale du Cameroun concernant la consommation et la commercialisation de la chichas.

"J'ai entendu dire que la chicha était interdite au Cameroun, pour tout le monde ou juste pour les enfants?", a écrit Dencia dans une publication il y a quelques heures.

En effet, la question que pose la femme d'affaire est pertinent dans la mesure où, la vente et la commercialisation des cigarettes n'a pas été interdite, ou du moins avec la même énergie du ministre.

En effet, l'on peut interdire la consommation de la chicha, tout comme la cigarette aux enfants. Mais l'interdire à des adultes qui ont connaissance de ses effets sur leurs santés, pose un problème.

Dans sa correspondance aux préfets, le Minat motive sa décision par rapport à des résultats d'analyses de laboratoire du Comité national de lutte contre la drogue du ministère de la Santé publique, ayant établi le danger que représente ce produit de plus en plus consommé parmi les jeunes.

Une enquête rendue publique en janvier dernier par ledit Comité montre que près de 46% des jeunes en milieu urbain consomment la chicha dans les snacks bars et même à domicile et qu'une pipe à eau est composée de 28% de tabac et de 70% de sirop contenant du sucre et des arômes donnant un goût acidulé.