Du moment où le gouvernement et les services de sécurité ne communiquent presque pas, sur les enquêtes en cours, l'on assite depuis quelques heures à des informations de tous les genres sur les sites, réseaux sociaux et plateformes de discussions.

L'une des informations que la rédaction de CamerounWeb tente difficilement de vérifier auprès de ses sources, est que plusieurs ministres seraient actuellement objets d'interdiction de sortir du territoire camerounais.

L'on annonce que les passeports de ces ministres et personnalités auraient été retirées, dans le cadre de l'affaire Martinez Zogo qui a amené à l'arrestation de l'homme d'affaires Jean Pierre Amougou Bélinga.

Un activiste de la diaspora cite les ministres Ngoh Ngoh (SGPR), Motazé et Laurent Esso et Atnga Nji qui "n'ont plus de passeport diplomatique".

Lison la sortie de Njowya



D'après Reporters Sans Frontières, la prochaine cible des enquêteurs de l'affaire Martinez Zogo est le ministre de la Justice et garde des sceaux Laurent Esso qui a été identifié comme commanditaire probable dans l'assassinat du confrère journaliste.

« L’exploitation des téléphones portables et les auditions ont mis en lumière de nouveaux éléments à charge très lourds. L’implication de l’homme d’affaires Jean-Pierre Amougou Belinga se précise et l’étau se resserre autour du garde des Sceaux Laurent Esso, l’un des piliers du régime camerounais » indique Reporters sans frontières dans de nouvelles révélations en fin de semaine dernière.

Le problème au Cameroun est qu'un ministre en fonction ne peut être arrêté ou auditionné que sur accord express du Président de la République, Paul Biya lui-même. Si cela n'a pas encore été le cas, il ressort tout de même que le Chef de l'Etat suit cette enquête de très près et agira en temps voulu.