Le meeting de soutien aux populations des régions du sud-ouest et du nord-ouest a été interdite par le Sous-préfet de Douala 1er. Au motif de « menace de trouble à l’ordre public » Entrainant une levée de bouclier au sein de l’opinion comme dans les états major des partis politique.
La satisfaction aura été de courte durée. On avait vite applaudi « une avancée dans la démocratie ». Le SDF littoral avait reçu l’autorisation d’organiser un meeting politique en date du 21 Octobre à l’esplanade du stade omnisports de Bépanda dans l’arrondissement de Douala 1er. Ce meeting devrait être accompagné d’une marche de soutien aux régions du Sud-ouest et du nord-ouest en proie aux manifestations et velléités sécessionnistes.
Du coup, Jean Michel Nintcheu, président du SDF littoral était au centre de toutes les attentions. Il a été reçu par le gouverneur du littoral qui voulait avoir de assurances que cette marche se paresserait suivant les règles de l’art, sans débordement ni déflagration sociale. Le Directeur de la DGRE (Direction générale de la Rechercher Extérieure) est descendu à Douala pour s’assurer de la « bonne marche des choses »
Les partis politiques sont entrés dans la danse pour accompagner cette « manifestation citoyenne » Le CPP, les Patriotes, l’UPC et le Manidem ont pris faits et cause pour ce que Jean Michel Nintcheu a appelé « la marche historique ». La mobilisation était à son comble. Déjà, A Douala, l’opposition prenait le pouvoir.
Il n’en fallait pas plus pour réveiller les vieux démons. Il ne faut pas l’oublier, au Cameroun, on ne donne pas l’autorisation de manifestation à un parti politique de l’opposition qui « troublent l’ordre public ». Et puis, Le sous-préfet de Douala 1er, Jean Marie Tchakui Noundie, a pris une décision mercredi dernier, annulant l’autorisation précédemment accordée à Jean Michel Nintcheu, délégué régional du Social Democratic Front.
Au motif « d’avoir modifié l’objet de sa manifestation » et le souci de préserver l’ordre public. Une décision qui a provoqué une levée de bouclier dans les partis politiques de l’opposition. Ailleurs, les autorisations de manifester sont accordées au RDPC, le parti au pouvoir à Yaoundé qui se dépolit dans toutes les villes et villages.
Une gestion à deux vitesses et antidémocratique. Face à cette injustice, les partis de l’opposition entendent aller jusqu’au bout. Dans un tweet, Kah Walla rassure que le cpp « va marcher » Quant à Jean Michel Nintcheu, il a déclaré dans une chaine de télévision « ne pas céder à une quelconque intimidation » La marche du SDF aura effectivement lieu Samedi 21 octobre. ..Chaud devant.