Paul Biya n'a pas pu rentrer au Cameroun, comme annoncé il y a quelques jours par certains de ses partisans. Le président a vu sa santé se dégrader davantage ces derniers jours.

En quittant Washington, il y a quelques jours, Paul Biya suivait déjà des soins. Ces soins devraient être complétés une fois arrivé à Genève où il est souvent remis d'aplomb par des médecins chevronnés.

D'après nos sources à Genève, l'avion de Paul Biya et de sa suite était censé décoller depuis la semaine dernière. "Mais le voyage de retour sur Yaoundé a été reporté à une date ultérieure".

Cette nouvelle, en plus de cette selon laquelle, le président est sous soins, signifie clairement que Biya n'est toujours pas sorti d'affaire. L'on peut même imaginer que sa santé a dégradé.

Rappelons que le voyage effectué par Biya en mai 2022 dernière à Genève était censé être le dernier qu'effectue le chef de l'Etat camerounais dans la capitale Suisse. Selon la presse suisse qui a malheureusement eu accès à son bilan de santé, le plus vieux chef d'Etat en exercice du moment, le chef de l'Etat camerounais n'est plus en état pour faire de longs voyages.

L'on se rappelle également que la Radio France Internationale est revenue dans une chronique (signée par Jean Baptiste Placca) sur le dernier voyage de Paul Biya en Suisse en mai dernier. Analysant les informations données par la presse suisse, Jean Baptiste Placca est d'avis que le chef de l'Etat camerounais pourrait réellement ne plus revenir à, Genève.

"Pour faire sobre, disons qu’elle a clairement annoncé que Paul Biya était en Suisse pour se soigner, et souligné que ce pourrait être «le dernier de ses très nombreux voyages à Genève». Pourquoi le dernier ? Nul ne sait si ce pronostic définitif se fonde sur une source médicale, ou s’il se réfère simplement aux 89 ans du président. L’ultime pique est que Paul Biya est, aujourd’hui, le plus ancien des chefs d’Etat en exercice dans le monde. On oubliera les classiques sur le train de vie insolemment luxueux du couple présidentiel camerounais à Genève", analysait le chroniqueur de RFI.

"Il faudra, par contre, que l’on nous explique, un jour, pourquoi ce président aime tant la lointaine Suisse, douze fois plus petite que « son » si beau Cameroun et ses sites majestueux, ses richesses, ses compétences dans tous les domaines, y compris en médecine. Et pourquoi cette fixation sur une Suisse, qui l’aime de moins en moins, ou ne l’a peut-être même jamais aimé que pour son argent…", avait-il ajouté.