C’est absolument scandaleux ce qui se passe au lycée de Ndog-Hem où la proviseure et les enseignants de l’établissement se déchirent. Cela à cause d’une affaire qui est tout aussi déplorable que le comportement des personnes qui sont censées assurer l’éducation des jeunes apprenants. Le lanceur d’alerte Boris Bertolt raconte la scène qui dure maintenant depuis plusieurs semaines.

La chasse aux sorcières du proviseur du lycée de Ndog-Hem contre les enseignants et sème le chaos au sein de l’établissement

Le proviseur du lycée de Ndog-Hem persiste à nouveau dans l'incompétence. Elle n'a pas encore avalé la pilule amère suite à la dénonciation faite sur sa gestion catastrophique des recrutements des élèves dans son lycée.

En effet après que plusieurs élèves (une centaine) aient été expulsés des salles de classe bien qu'ayant versé la somme de 50 000 francs CFA chacun dans l'espoir d'être recruté au lycée, Mme la proviseure Ndi Nyoungui Chantal (en photo) puisqu'il s'agit d'elle, avait résolu pour calmer l'affaire d'intégrer tous ces élèves, surtout que des instructions étaient venues de Yaoundé.

Madame la proviseure s'est donc lancée dans une chasse aux sorcières et sa cible principale et privilégiée pour se sortir d'affaires c'est les enseignants.

Son mode opératoire est l'intimidation et le chantage. C'est ainsi qu'elle a réussi à convaincre quelques parents d'élèves de déposer des plaintes individuelles et groupées auprès de la brigade de Sodikombo PK 13 et au commissariat spécial de Yassa à Douala contre des enseignants qui n'ont absolument rien à voir avec le processus de recrutement dans ce lycée. Elle a menacé les parents qui allaient refuser de déposer plainte de ne pas enrôler les dossiers d'examen de leurs enfants.

Quatre (04) enseignants sont poursuivis en ce moment alors qu'ils n'ont rien à voir avec les dossiers de recrutement de leur lycée. Mme le proviseur cherche donc à se dédouaner de cette situation en accusant ses propres collègues.

Par ailleurs, elle fait elle-même l'objet de poursuites judiciaires car un jeune photographe du nom de Idriss Ayoba ayant filmé plus de 5 800 élèves pendant l'année scolaire 2021-2022 (pour les demi carte photo) n'a pas été payé jusqu'à ce jour.

Ce dernier a déposé plainte et les enquêtes sont en cours. Nous ne pouvons plus compter les demandes d'explications distribuées aux enseignants, les menaces d'affection disciplinaires. Mme la proviseure dit à haute voix être la protégée du ministre Pauline Nalova des Enseignements secondaires et que le lycée de Ndog-Hem est "sa part de gâteau" que le ministre lui a donné.

Le climat depuis le début de cette année scolaire est morose et l'atmosphère de travail est lourd à cause de sa gestion catastrophique de l'établissement. Si rien n'est fait dans les plus brefs délais, le lycée de Ndog-Hem qui est souvent classé parmi les meilleurs établissements secondaires publics au Cameroun va sombrer avec des résultats plus bas que la moyenne.