C’est ce que laisse croire l’entourage du Maire, Celestine Ketcha Courtes, promotrice de la radio «Ngangté FM» dont la fermeture a été ordonnée par le ministre de la Communication Issa Tchiroma Bakary, le 13 février 2017.
Dans une correspondance adressée au Préfet du Département du NDÉ le 13 février 2017, le ministre de la Communication exige la fermeture de la radio communale de Bangangté.
«J’ai l’honneur de vous demander de bien vouloir procéder sans délai à la fermeture de la station radiodiffusion sonore communautaire «Ngangté FM» émettant dans la ville de Bangangté et ses environs. En effet, les promoteurs de ce projet de radiodiffusion sonore émettent sans autorisation administrative diffusée par mes soins, et par ce fait son en marge de la réglementation en vigueur dans le secteur de la communication audiovisuelle», peut-on lire dans cette correspondance relayée par Mutations le mardi 14 février.
Pourtant, apprend-on, avant de lancer les programmes de «Ngangté FM», Célestine Ketcha Courtes a pris soin de suivre la procédure y afférente. «Initialement, elle a été mandatée par délibération du Conseil municipal de la Commune de Bangangté, une municipalité totalement aux couleurs du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC)», rapporte Mutations.
Par la suite, elle a sollicité, en date du 27 décembre 2016, une autorisation d’exploitation provisoire de la radio «Ngangté FM». «Comme suite à votre demande de licence, je voudrais vous faire connaitre que votre dossier est recevable, car comportant toutes les pièces exigibles», réagissait ainsi le ministre de la Communication quelques jours après.
Le journal rappelle que conformément aux dispositions du décret 2000-158 du 03 avril 2000 et fixant les conditions de création et d’exploitation d’une entreprise privée de communication audiovisuelle, le ministre de la Communication demandait à Mme le Maire de la Commune de Bangangté d’attendre que le Comité technique interministériel siège pour délivrer ou pas une licence d’exploitation à la Commune de Bangangté.
Dans l’entourage de Celestine Ketcha Courtes, apprend-on, «l’on pointe un doigt accusateur sur Marcel Niat Njifenji, le président du Sénat, élite de la localité et promoteur de la radio communautaire Medumba FM de Bangangté. Toute chose que rejette un proche du président du Sénat».
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