Actualités of Friday, 6 October 2017

Source: cameroon-info.net

Issa Tchiroma porte plainte contre Jean-Baptiste Placca

Issa Tchiroma Bakary s'attaque à RFI et l'accuse de vouloir déstabiliser le Cameroun. Issa Tchiroma Bakary s'attaque à RFI et l'accuse de vouloir déstabiliser le Cameroun.

Pour le ministre de la Communication, porte-parole du Gouvernement, dans le traitement de la situation prévalant dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, RFI semble légitimer les actions des sécessionnistes.

Le membre du Gouvernement l’a fait savoir dans un communiqué publié ce jeudi 5 octobre 2017. Issa Tchiroma Bakary explique que «diverses chroniques matinales diffusées sur les antennes de RFI sont de véritables réquisitoires contre les Institutions camerounaises et contre le Président de la République, Son Excellence Paul Biya».

À l’en croire, «RFI semble légitimer, voire encourager les menaces, intimidations et violences exercées par les sécessionnistes, y compris les incendies des écoles, le recours aux bombes et autres attaques diverses contre les forces de défense et de sécurité».

Souvent, explique le ministre de la Communication, «ces attaques abjectes et répétitives de RFI contre le Cameroun se font sous le couvert d’interviews de personnes hostiles à la paix, à l’unité et à la stabilité de notre pays ou de revues de presse mettant en scène d’obscurs journaux de pays de l’Afrique de l’Ouest».

Le ministre de la Communication condamne fermement ces dérives «contraires à la déontologie journalistique et cette hostilité systématique». Il réaffirme que «ces manœuvres hostiles, qu’elles aient pour but de déstabiliser notre cher et beau pays ou d’influer sur le fonctionnement de ses institutions, sont vouées à l’échec».

Avant lui, c’est le responsable de la Communication du ministère de la Défense, le Colonel Didier Badjeck, qui a condamné le traitement de l’information de RFI sur la crise anglophone qui secoue les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest du Cameroun. Indexant particulièrement le journaliste Jean-Baptiste Placa, il déclare: «vos convocations au génocide sont dans les disques durs de nos mémoires qui nous rappellent le Rwanda. Vous serez jugé par l'histoire, par vos prises en otage de pauvres niais que vous avez l'art d'instrumentaliser».

S’adressant toujours à l’éditorialiste de la radio française, il poursuit, «votre cohorte d’illuminés qui vous boivent comme du petit lait: les nouveaux colonisés à qui vous apprenez l'alphabet et le mimétisme. Jean Baptiste Placca, vous n'amusez que des affidés sans profondeur stratégique, les Camerounais ne sont pas inscrits au suivisme. Votre haine dépasse tous les principes déontologiques du journalisme».

Pour le porte-parole de l’armée camerounaise, Placca désinforme au service de l'anthropophagie coloniale en Afrique, «vous cautionnez les actions de personnes qui balancent des cocktails Molotovs dans des dortoirs d'enfants innocents? Ça s'appelle quoi pour vous? Du militantisme engagé ? [..] Je vous porte plainte devant le tribunal de l'histoire et je le formulerai strictement pour complicité avec une entreprise terroriste partant de vos aveux dans vos chroniques insipides du samedi, je vous porte plainte pour incitation au génocide que seul vous voyez. Ou alors, souhaitez. Mais vos prophéties ne se dessineront pas».