Actualités of Tuesday, 5 April 2016

Source: cameroon-info.net

Issa Tchiroma s’attaque à l'opposante Edith Kah Walla

Le ministre de la Communication, Issa Tchiroma Bakary Le ministre de la Communication, Issa Tchiroma Bakary

Le Ministre de la Communication a affirmé que la Présidente du parti CPP est en phase d’apprentissage.

Au cours de la conférence de presse organisée au Ministère de la Communication le 2 avril 2016, Issa Tchiroma devait répondre aux allégations qui font du Cameroun le deuxième pays le plus dangereux du monde.

Une accusation qu’il a tout de suite rejetée, sans toutefois s'arrêter là.

Issa Tchiroma Bakary a aussi dénoncé l’attitude de certains leaders des partis politiques de l’opposition. Il rappelait alors que «nul n’est sensé ignorer la loi».

Il s'est beaucoup attardé sur le fait que Edith Kah Walla, la Présidente du Cameroon People’s Party (CPP) se serait trompée de mode d’action. Car «elle est encore en phase d’apprentissage dans le milieu politique».

«Le porte-parole du gouvernement explique que l’UPC des fidèles, le parti Univers, le Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), auraient dû requérir une autorisation auprès de l’autorité administrative», peut-on lire dans Le Quotidien Emergence du 4 avril 2016.

Le Ministre de la Communication a rappelé que le Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC) s’est toujours conformé à la volonté de l’autorité administrative en ce qui concerne l’organisation des manifestations publiques.

Le Président du Front National pour le Statut du Cameroun (FNSC) a par ailleurs dit, que les journalistes pouvaient toucher du doigt la réalité des chantiers en cours, «promesse du Président de la République».

Pour Issa Tchiroma, si les partis politiques du mouvement «Stand Up for Cameroon» avaient demandé une autorisation pour l’organisation de leur conférence de presse, le Sous-Préfet de Yaoundé IV n’aurait jamais interdit cette manifestation et la police ne serait jamais intervenue.

Les autres sujets abordés par journalistes étaient entre autres, la révision de la Constitution, l’anticipation de l’élection présidentielle, les délestages, la pénurie d’eau potable, les cas des bébés et mamans décédés dans les hôpitaux publics, etc.