Politique of Tuesday, 25 January 2022

Source: www.camerounweb.com

Issa Tchiroma: un affidé de Biya 'revient d'entre les morts'

Issa Tchiroma n'est pas mort comme annoncé il y a quelques semaines. Il se serait revenu ressuscité, selon non confrères du journal Afrique Performance dans leur livraison n°178 du lundi 24 janvier.

Annoncé pour mort par une certaine opinion, l’homme polyvalent de l’opposition camerounaise, et non moins affidé du président Biya semble revenu bien requinqué et ce, à la surprise générale. Comme quoi, les nombreux laudateurs ont encore du pain sur la planche.

Le retour triomphal de celui qu’on avait tôt fait d’annoncer pour mort faut des émules à Yaoundé depuis sa descente d’avion. C’est dire combien de personnes et sympathisants étaient attristés suite à l’annonce de ce fidèle de Biya.

Le président du FSNC est donc bel et bien vivant et n’en déplaise à ses pourfendeurs. Ils devront le supporter pour bien des années encore. Notons qu’il y’a quelques temps qu’Issa Tchiroma a été évacué en Europe pour cause de maladie. Et c’est le secret et le silence total qu’une fille rumeur a couru, faisant de ce tribun, un macchabé avant son jour dit.

En tout cas, les images vues à l’aéroport ont montré un homme visiblement heureux et fier de retrouver sa mère patrie, la terre de ses ancêtres qui semble lui avoir manqué, lui qui n’a de cesse de rappeler à une certaine jeunesse d’avoir l’amour du pays. On peut le voir gambader ça et là, se laissant entraîner par ses proches parents, ses amis, militants, et sympathisants au nombre desquels le député le plus utilisé dans les réseaux sociaux en 2021, l’homme de toutes les situations et membre du FNSC SALMANA. On le dit très proche et confident de son président de parti, le ressuscité du jour.

Si l’islam ne connait guère la résurrection, ici tous semblaient s’en réjouir qu’un tel mot eut eu à exister ; preuve que la cohabitation entre chrétiens et musulmans de ce côté-là est une réalité.

D’ailleurs, l’honorable Salmana a pris depuis l’habitude de faire ses dons et autres œuvres à caractère social aussi bien dans les communautés musulmanes que chrétiennes, dans les moques comme dans les églises. Pour les personnes averties, ce mode de fonctionnement n’étonne plus personne. Là-bas, le « vivre ensemble » avait commencé depuis belle lurette et ce avant le fameux slogan ne voit le jour