C’est le bal de conseillers autour de Ange Carine Mbiena. Des pasteurs aux oncles en passant par des coachs en développement personnel. A se demander si l’un de ceux cités plus haut ne va pas venir vendre la mèche un jour à son époux, Marc Maurel Mbiena.
Carine n’a pourtant tué la moindre mouche. Dans son naturel, elle est décrite comme une femme au foyer sans histoire, mère de plusieurs enfants bien éduqués.
En entreprise elle brille par sa réserve, une attitude qui lui vaut le respect et l’admiration de tous ses collègues. Le plus jovial et blagueur à qui elle s’est attachée est Peggy Armel Njipendah. Il arrive aux deux de faire un tour au restaurant à midi et parfois de se voir confier le traitement d’un même dossier. C’est tant de familiarité qui a poussé Carine il y a un mois à accepter le pot d’anniversaire d’Armel un soir au sortir du boulot.
Du bon vin au mouton braisé servi dans une cave de Deido, et Carine a perdu sa candeur. Sa lucidité a foutu le camp au point de ne plus réalisé que du vin, les deux collègues ont traversé sur de la bière. Ceci pour finir sur le lit d’un des hôtels qui essaiment la fameuse « Rue de la joie ». Tout se passe alors que Marc Aurel suit les travaux de sa maison de campagne dans son village loin de Douala. C’est sortie d’une fellation doublée des cunulungis avec son collège que la très disciplinée épouse a brûlé le feu rouge de l’infidélité conjugale. Dans une colère incontrôlée, elle secoue Armel Njipendah qui pour sa part est drogué d’ivresse sur le lit.
Passe encore si l’histoire s’arrêtait là: trois jours plus tard, son époux rentré du village a commencé à faire des siennes. Chaque nuit à minuit, il quitte le lit conjugal et fait une infusion de pureté faite de feuilles ramenées de chez un mallam. Laquelle serait de nature à ôter la vie à tout conjoint infidèle. Ce qui fait transpirer l’épouse qui jusque là parvient à ne pas se soumettre à ce rituel. Carine n’entend pas perdre sa famille. Mais jusqu’à quand peut t’elle résister?