Actualités of Wednesday, 7 September 2016

Source: cameroon-info.net

J’ai les larmes aux yeux - Dr Christopher Fomunyoh

Le Directeur NDI, Christopher Fomunyoh Le Directeur NDI, Christopher Fomunyoh

Le Directeur Afrique du National Democratic Institute (NDI) a travaillé comme responsable juridique de la défunte Cameroon Airlines pendant 5 ans.

«Quand je parle de Cameroun Airlines, j’ai les larmes aux yeux. Parce que j’ai travaillé à Cameroon Airlines quand c’était la fierté non seulement des Camerounais, mais aussi la fierté des autres Africains qui avaient vécu le départ du Cameroun de la compagnie Air Afrique».

C’est un Christopher Fomunyoh nostalgique que l’on a écouté dans l’édition de l’émission L’Arène, diffusée sur la télévision Canal 2 international le 4 septembre 2016. Le Directeur Afrique du National Democratic Institute (NDI) s’est souvenu de l’époque où il était responsable juridique de la défunte Cameroon Airlines.

«Nous avons été la toute première compagnie subsaharienne à acheter un Boeing 747 neuf, sorti de l’usine Boeing. Au moment où je partais de la Camair, nous avions 8 aéronefs dont un 747 Combi, trois 737 et puis d’autres petits avions qui desservaient les petites villes du Cameroun», se remémore-t-il. Christopher Fomunyoh, qui a passé 5 années à la Camair, décrit un monde quasi parfait. Une entreprise à la gestion toujours irréprochable.

«Il y a des témoins qui peuvent vous dire que la Cameroon Airlines de l’époque était bien gérée. J’ai été recruté par le PDG, Monsieur Ahmadou Bello, qui était l’un des meilleurs gestionnaires des entreprises ici au Cameroun. Par la suite, j’ai travaillé avec Augustin Frédéric Kodock, Louis Claude Nyassa, Youssoufa Daouda, tous des personnalités camerounaises de tous bords politiques qui ont su gérer la Camair», assure le Docteur en droit.

Il n’oublie pas cette anecdote qui fait état du grand intérêt que le constructeur d’avions Boeing portait au Cameroun au point de vouloir installer une usine dans le pays. «En 1985, déjà, la compagnie américaine Boeing avait décidé d’implanter à Douala une usine de révision des moteurs d’aéronefs Boeing 747 parce que Cameroon Airlines était certifié pour la certification DI c’est-à- dire la capacité pour nos ingénieurs de démonter un moteur d’avion et de le remonter en pièces détachées».