Contre toute attente, la sulfureuse Marlène Patience Emvoutou a été nommée dans le cercle de Emmanuel Franck Biya comme étant la Secrétaire générale à la communication du mouvement frankiste, mouvement qui fait du fils ainé de Paul Biya, son leader.
« Madame Emvoutou Aka’a Caddy Marlène Patience est à compter de la date de signature de la présente décision, nommée Secrétaire National à la Communication du Mouvement Citoyen des Franckistes pour la paix et l’unité du Cameroun (MCFP) en remplacement de Monsieur Menang Abessong Samuel muté. », c'est ce qui comportant la décision de nomination de Marlène Emvoutou.
Fouillant dans son passé la rédaction de Cameroun est tombée sur une interview consternante de la concernée elle-même datant de plusieurs années. Dans ladite interview cette dernière se vantait de plusieurs choses dont certaines peu orthodoxes. L'on se demande si cette pourra tenir son nouveau rôle au sein de ce mouvement qui se veut être un pont vers la succession de Paul Biya pour son leader Emmanuel Franck Biya.
« J’ai été cadre à la télévision nationale pendant 10 ans. Aucune de ces femmes n’a jamais été agente de maitrise nulle part. Je suis docteur en markéting, aucune n’a le baccalauréat. J’ai partagé le lit d’un chef d’État, aucune parmi elles n’a le numéro de l’aide de camp d’un chef d’État. Je construis un hôtel au Cameroun pour accueillir les fans de la CAN 2019, elles font des photos montage dans les hôtels de luxe. Je vis dans ma maison en Europe alors qu’elles jouent aux filles aux pairs auprès de vieux clous européens. Ma grand-mère, ma mère et ses sœurs, moi et mes enfants, toutes mes sœurs et leurs enfants vivons en Europe dans des conditions dignes et respectables.
Alors que leurs parents font leurs besoins dans les seaux en saison de pluies. Et certaines n’ont même jamais enfanté. Je suis jalouse des femmes qui sont gaullistes et qui ignorent que le général de Gaulle a fait 2 ans de prison. Je suis jalouse des femmes qui n’ont pas terminé les études secondaires alors que mes diplômes m’obligent à être chef et non subordonnée. Je suis jalouse des femmes qui font 180 000 vues sur Facebook alors que je fais des records d’audience partout où mon nom est évoqué. Finalement, j’ai compris que toutes m’en veulent d’être venue éclipser leur hégémonie sur la toile.
C’est la raison pour laquelle, j’ai décidé d’adopter un pseudonyme pour m’effacer. Chères camerounaises, notre pays le Cameroun compte 22 millions d’habitants. La ville de Yaoundé a 4 millions, le quartier Biyem Assi en a 1 000 000. Vous vous sentez stars alors que vous n’êtes même pas connues du 1 /100 des Camerounais ? Moi la prisonnière,
J’ai participé à une centaine d’émissions de divertissements et plusieurs reportages ont été réalisés sur mes activités. Mon arrestation a été diffusée en direct sur toutes les chaines nationales et internationales. Même derrière les barreaux, les autorités pénitentiaires ont donné des autorisations aux chaines de télévision pour m’interviewer à l’occasion de la journée de la femme et lors de la fête de la jeunesse.
Mes activités sociales et humanitaires en prison ont été diffusées par tous les grands médias nationaux et internationaux. À ma sortie de prison, j’ai été nommé rapporteur de la commission markéting de la Fécafoot. Je suis en France pour être auprès de mon homme et de mes enfants. J’ai créé l’entreprise Intermediatis en 2010 en France dont le bilan est disponible sur www.verif.com.
Chères sœurs, vos incantations sur les réseaux sociaux ne parviennent qu’aux oreilles de ceux qui n’ont aucun avenir comme vous. Orange a 7 millions d’abonnés, Camtel 3 millions, MTN 8 millions.
Tant que vous ne ferez même pas 250 000 vues, souffrez de subir mon mépris.
Car jusqu’à ce jour, je suis la seule femme issue de la société civile au Cameroun à pouvoir justifier d’une vraie exposition médiatique :
J’ai été invitée 3 fois à l’émission « entretien avec » réservée aux leaders politiques et ceux de la société civile, présentée par Thierry Ngogang.
J’ai été invitée par Boney Philippe sur Vox Africa.
J’ai été invitée 10 fois à la réception du 20 mai au palais de l’unité par le couple présidentiel.
J’ai été membre du Cocan en Guinée équatoriale
J’ai été interviewée par France 24. Africa 24.
J’ai été à 3 reprises invitée à la célèbre émission « arène » qui fait 10 millions de téléspectateurs. (Avant et après la prison.)
3 fois canal presse sur canal 2.
2 fois à l émission.7 hebdo pour les débats politiques et de société sur Stv2.
10 fois à l émission la nuit du sport.
4 fois à « la nuit du sport sur canal 2 “avec bouba ngomena.
3 fois sur l’émission décryptage d’Ernest Obama.
5 fois dans l’émission dimanche des lions sur vision 4.
2 fois à l’émission dominicale réservée au débat politique ‘droit de réponse’ sur équinoxe tv.
2 fois à la grande émission ‘dimanche avec’ sur équinoxe tv.
2 fois à l’émission love night.
J’ai accordé des milliers d’interviews à la presse écrite nationale internationale et aux radios nationales. J’ai eu droit à une caricature” en première de couverture dans le célèbre journal satirique “le popoli”.
J’ai été invitée par Philippe doucet sur le plateau de “talents d’Afrique ‘sur canal plus. Pas pour parler de mes ébats avec un footeux, mais pour contribuer au débat national. Lorsqu’on ne peut même pas susciter l’intérêt de tous les habitants d’un seul quartier de Yaoundé, on se croit plus star que la première femme du Cameroun candidate à la présidence de la Fécafoot.
Directrice générale d’une multinationale en Europe, présidente d’une fondation humanitaire à but non lucratif »
Aussi, longtemps resté en retrait, Emmanuel Franck Biya a décidé de se mettre désormais en avant. Le fils aîné du chef de l’Etat assiste désormais à toutes les cérémonies d’envergure à la présidence de la République et occupe dans le protocole une place juste à côté du secrétaire général de la présidence de la République bien devant les ministres.
Ainsi donc l'image que peut présenter Marlène Emvoutou pourrait nuire dans une certaine mesure à la crédibilité de Emmanuel Franck Biya. D'ailleurs cette dernière a fait l'objet de polémique il y a quelques jours au sein des bamilékés.