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Actualités of Wednesday, 18 September 2024

Source: www.camerounweb.com

Jacques Fame Ndongo se met encore en spectacle, voici à quelle occasion

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L'aube se lève doucement sur Yaoundé en ce 16 septembre 2024. Alors que la capitale camerounaise s'éveille, une atmosphère particulière règne autour de l'esplanade du ministère de l'Enseignement supérieur. Des drapeaux flottent au vent, leurs couleurs vives contrastant avec le ciel encore teinté des dernières lueurs de la nuit.

Soudain, le silence est rompu par le son solennel d'une fanfare. Le ministre d'État, Jacques Fame Ndongo, fait son entrée, sa silhouette imposante se détachant sur l'horizon. Son visage arbore une expression grave, reflétant le poids de la responsabilité qui pèse sur ses épaules en cette journée symbolique.

Alors que les premières notes de l'hymne national résonnent, le ministre lève lentement la main pour saluer le drapeau. Ce geste, simple en apparence, semble chargé d'une signification profonde. Dans un pays où la paix est devenue un idéal fragile, chaque symbole compte.

La cérémonie atteint son apogée lorsque le ministre s'approche d'un jeune arbre, prêt à être planté. Ses mains, habituellement occupées à signer des décrets, saisissent délicatement la pelle. Avec des gestes précis, il commence à creuser la terre.

"Cet arbre", déclare-t-il d'une voix forte qui porte jusqu'aux confins de l'esplanade, "n'est pas qu'un simple végétal. C'est le symbole vivant de notre aspiration à la paix, à l'unité et à la réconciliation."

Chaque pelletée de terre semble évoquer les défis auxquels le Cameroun fait face : la crise dans les régions anglophones, les tensions politiques, les inégalités sociales. Mais à mesure que l'arbre s'enracine, un sentiment d'espoir palpable se répand parmi les spectateurs.

Le contraste est saisissant entre la solennité de l'événement et la réalité brutale qui attend au-delà des murs du ministère. Dans les rues de Yaoundé, la vie continue, indifférente à cette cérémonie. Pourtant, pour un bref instant, il semble que le pays tout entier retienne son souffle, uni dans un désir commun de paix.

Alors que le soleil monte dans le ciel, baignant l'esplanade d'une lumière dorée, le ministre Fame Ndongo conclut la cérémonie par ces mots : "Que cet arbre grandisse et prospère, comme nous espérons voir grandir et prospérer la paix dans notre cher et beau pays."

La foule se disperse lentement, laissant derrière elle un jeune arbre et, peut-être, l'espoir renouvelé d'un avenir plus serein pour le Cameroun.