Le président de la Fédération camerounaise de football, Samuel Eto'o a au cours d'un entretien exclusif accordé au magazine Forbes Afrique, expliqué une fois de plus sa vision pour le football africain. Convaincu que l'Afrique est un continent riche qui doit briller, Samuel Eto'o est toutefois déçu par tout ce qui s'est passé ses dix dernières années. L'ancien international camerounais déplore les guerres et les conflits qui empêchent le développement de l'Afrique.
"Notre continent, lui, a, à la fois fait des progrès au plan économique et marqué des buts contre son propre camp. En effet, les conflits et les guerres consacrent une régression que je regrette. Il y a toutefois un grand motif d’espoir : c’est cette jeunesse pragmatique, forte de ses rêves et de ses ambitions. J’ai confiance en cette jeunesse. ", explique-t-il.
Sur le plan personnel, Samuel Eto’o dit avoir beaucoup appris. Il se rappelle de ses douloureuses aventures dans l’entreprenariat qui n’ont pas été concluantes. Pour autant, le président de la FECAFOOT resté positif.
« À titre personnel, comme le disait notre illustre devancier Nelson Mandela, « je ne perds jamais, je gagne toujours ». La Cover d’il y a dix ans que vous évoquez, était sur l’opérateur Set Mobile (une entreprise télécoms lancée en juillet 2012 par Samuel Eto’o Fils et qui mettra la clé sous la porte deux ans plus tard, NDLR). J’ai beaucoup appris de ce rendez-vous manqué. », ajoute-t-il.
En effet Samuel Eto’o a une fois de plus donner de l’espoir aux jeunes du continent en accédant à la présidence de la Fédération camerounaise de football alors que tous les sondages l’annonçaient perdant. Il s’est également investi personnellement afin que dernière édition de la Coupe d’Afrique ne soit encore reportée. Pour cela il a été obligé d’affronter les présidents de la CAF et de la FIFA. Une fois président de la Fecafoot Eto’o a brillé par ses décisions uniques qui ont divisé les Camerounais. A quelques jours des derniers matchs qualificatifs du Cameroun pour la Coupe du monde Qatar 2022, il se sépare du sélectionneur national d’alors contre l’avis de son ministre de tutelle, Narcisse Mouelle Kombi.
Désormais le combat de Samuel Eto’o est de rentabiliser les championnats locaux afin que les clubs soient financièrement indépendants. Pour cela, il a tout un programme axé sur le marketing, la digitalisation et les droits télé.