Actualités of Thursday, 8 December 2016

Source: cameroon-info.net

Je ne peux jamais fermer Vision 4 - PDG du Groupe Anecdote

Jean-Pierre Amougou Belinga, PDG du Groupe Anecdote Jean-Pierre Amougou Belinga, PDG du Groupe Anecdote

La chaîne de télévision Vision 4 détenue par Jean-Pierre Amougou Belinga, président-directeur général du groupe l’Anecdote, fait partie des organes de presse sous le coup des sanctions récemment prises par le Conseil National de la Communication (CNC). La chaîne doit fermer ses portes pour une durée d’un mois. Ses journalistes Ernest Obama, Parfait Ayissi, Martial Owona et Francis Bonga, tous présentateurs de l’émission Tour d’horizon, sont suspendus pour la même période d’exercer.

Interrogé par le quotidien Le Jour édition du 7 décembre 2016, sur ces différentes sanctions qui touchent aussi son organe de presse écrite L’Anecdote, Jean-Pierre Amougou Belinga déclare: «je n’ai pas encore pris connaissance de ladite sanction. Souvenez-vous il y a de cela quelques années les mêmes collaborateurs sont passés à la guillotine du CNC. En tant que républicain et légaliste, nous avons saisi le tribunal administratif et nous avons eu gain de cause. Cette disposition a été annulée par le Tribunal de céans face à cet acharnement, à cette mafia».

Sur la suite des évènements, le PDG ajoute: «d’ores et déjà, je peux vous rassurer que les émissions vont continuer normalement et les collaborateurs vont toujours vaquer à leurs occupations. Il s’agit d’un tourbillon dans un verre d’eau. Nous n’allons pas nous laisser distraire et influencer par des fonctionnaires animés par le souci de se servir et non de servir la République. Je ne peux jamais fermer Vision 4 ni le journal L’Anecdote, car c’est un label. Ces gens qui prétendent fermer notre groupe de presse n’ont aucune qualité».

Concernant les sanctions de certains de ses collaborateurs, Amougou Belinga déclare que «cette fois-ci encore certains journalistes de notre groupe de presse ont été sanctionnés sans qu’ils ne soient entendus devant le CNC. Nous considérons cela comme étant un acharnement».