L’écrivaine franco-camerounais l’a fait savoir ce dimanche 19 février 2017, lors de l’émission l’Arène diffusée sur les antennes de Canal 2 internationale.
Plusieurs téléspectateurs ont été peut-être très surpris ce soir de l’attitude de la romancière camerounaise, car depuis le début de la crise dans le nord et le sud-ouest du Cameroun, elle n’avait pas encore fait une sortie sur le sujet. D’entrée de jeu répondant à une question du présentateur central Rodrigue Tongue, sur la crise « anglophone », elle a clairement affirmé qu’elle n’était pas pour le fédéralisme et la sécession. Accusé par Alex Gustave de reprendre la thèse du gouvernement Biya.
L’auteure de l’homme qui m’offrait le ciel, poursuit : « je ne dis pas que je soutiens la politique gouvernementale. Je trouve seulement dommage et lamentable que nous puissions nous battre pour les langues qui ne nous appartiennent pas. … », A-t-elle poursuivit. Elle a par ailleurs indiqué que seul le dialogue est la solution idéale de sortie de crise. Sur d’autres questions notamment africaines l’auteure pense que les africains sont à l’Onu pour remplir les salles et dit être fière d’avoir soutenu l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo.