"Le mariage m'a dépassé. Je ne voulais pas me marier parce que je ne voulais pas qu’un seul homme profite de moi", ces propos et plusieurs autres tenus par Mme Suzanne Kala Lobè su Balafon TV ont beaucoup réjoui Mme Aline Zomo.
Dans une publication la comédienne a apporté son soutien à l'éditorialiste et affirmer qu'elle est comme elle: sans langue de bois…
"Mme Suzanne Kala Lobè un esprit libre et ça me rassure que je ne suis pas seule au Cameroun qui réfléchis .Mme Suzanne Kala Lobè je suis fan de vous et votre franchise sans langue de bois .J’ai longtemps pensée que j’étais la seule camerounaise intelligente qui dit tout haut ce que les autres camerounaises frustrées avalent dans un mépris total sans réfléchir .Merci mum de me réconforter dans ma position d’indépendance intellectuelle sans langue de bois", peut-on lire dans une publication de Zomo Amine.
Et pourtant, beaucoip de Camerounais pensent que Mme Lobè a été vulgaire et n'a pas été le modèle qu'elle aurait due être à son âge, pour la jeunesse camerounaise, déjà en déliquescence.
Invitée sur Balafon TV en fin de semaine dernière, Suzane Kala Lobe a un peu parlé de sa vie de couple. Elle qui a refusé la vie de femme au foyer, révèle qu'elle n'a ni enfant, ni mari, puisqu'elle a vécu avec un compagnon pendant 47 ans, chacun vivant chez lui...un peu à l'européenne, même si en Europe même, cette conception du féminisme n'est pas phénomène général.
L'éditorialiste Suzane Kala Lobe a dévoilé comment elle vit depuis de nombreuses années.
Voici quelques extraits:
«Je ne voulais pas me marier parce que je ne voulais pas qu'un seul homme profite de moi. Je n'épouse pas un homme, j'ai un compagnon. Je ne veux pas rentrer dans les créneaux. Parce que dès qu'on rentre à la maison je deviens sa domestique supérieure…»
«...je ne suis pas riche, je ne suis pas pauvre, le mariage m'a dépassé. Je suis une sugar mummy, il faut avoir de l'élégance 25 ans peux être vieux pour moi..»
«J'ai vécu 47 ans avec mon compagnon. Chacun avait sa maison. Au début ce monsieur préparait pour moi. Du jour au lendemain quand ce monsieur s'est installé dans notre maison, mince ! Tout a changé. Je dois faire la cuisine, la lessive. Je lui ai dit mon frère, je ne suis pas ta domestique supérieure...»
«Je ne décourage pas les jeunes filles à se marier. J'ai eu la malchance de tomber sur un gars exceptionnel mais qui n'était pas un bon mari parce que comme tous les Camerounais, c'est un tricheur avéré. Je ne pouvais pas supporter qu'on me trompe. Je suis d'une jalousie maladive (…) Je ne me suis pas mariée (…) Je n'ai pas enfanté...»