Actualités of Saturday, 31 December 2022

Source: www.camerounweb.com

'Je ne veux plus m'asseoir là-bas' : fuite des caprices de Paul Biya

Agé de 89 ans, Paul Biya se montre capricieux. Agé de 89 ans, Paul Biya se montre capricieux.

De nouvelles images de Paul Biya a Washington ont fuité après le sommet Usa-Afrique. Les Camerounais ont tous vu avec désolation, la vidéo peu valorisante de Paul Biya qui demandait où il se trouvait et qui étaient dans la salle. La suite de la vidéo est encore plus dérangeante. Paul Biya une fois à la tribune est prié de descendre pour saluer le président rwandais Paul Kagamé qui était dans la salle.

Agé de 89 ans, Paul Biya se montre capricieux. Il dit à son interlocuteur qu’il ne compte pas retourner sur le podium où il s’était retrouvé tout seul. « Je ne veux plus m'asseoir là-bas », a-t-il lancé. Le protocole s’est contenté de l’inviter à la suivre. « On s’en va », a-t-il répondu au président Biya.
Pour Me Michel Ndonki, cette humiliation de Paul Biya a été diffusée pour pousser le conseil constitutionnel à constater la vacance du pouvoir au Cameroun.

« Notre chef de l'Etat n'est pas toujours soutenu comme il se devrait y compris par certains de ses proches. Au palais la guerre des clans fait rage entre des personnes qui devraient être unies derrière leur patron mais surtout au service de leur nation (...) Cette dernière apparition publique officielle le montre en difficulté. Elle n'a pas été diffusée par hasard. Certains voudraient que le conseil constitutionnel constate la vacance du pouvoir (...) Chacun sait ce qu'il a à faire, quel est son devoir, y compris le chef de l'Etat », a-t-elle déclaré.

Pour Michele Ndoki, il y a de quoi s’interroger sur les facultés du chef de l’Etat à gouverner le pays.

« Paul Biya a consacré sa vie à exercer les plus hautes fonctions au sein de l'Etat. Nous lui devons pour cela un immense respect. Que l'on adhère ou non à sa politique. Mais, est-il aujourd'hui encore capable de protéger son peuple, de donner des orientations pour le développement de notre pays, de faire face à toute l'adversité dans laquelle nous vivons ? », s’interroge-t-elle.