Amougou Bélinga qui faisait l'objet de ses dernières investigations et sur qui il a fait de nombreuses révélations, a-t-il tué Martinez Zogo?
En effet, depuis plusieurs jours, des doigts accusateurs sont pointés vers le PDG du groupe l'anecdote, suite à la disparition du journaliste.
Pour le moment, Amougou Bélinga n'a pas été ouvertement accusé par les autorités pour cet assassinat. Même s'il fait partie des suspect, et à raison, il faut tout de même attendre les résultats des enquêtes avant une éventuelle accusation. C'est en tout cas ce que prévoit et recommande la loi.
"Je trouve trop facile ce doigt accusateur sur Amougou Bélinga. Cette façon de faire cache quelque chose, on dirait qu'on veut à tout prix faire porter le chapeau de l'assassinat de Martinez Zogo à Amougou Bélinga. C'est trop facile, vraiment trop facile qu'est-ce que tout ceci cache en réalité…", écrit le bloggeur Calvin Onana.
Après la mort tragique de Martinez Zogo, plusieurs personnes sont montés au créneau pour demander une lumière sur cette affaire. Mais plus encore, Jean Crépin Nyamsi souhaite la démission du directeur général de la police, Martin Mbarga Nguélé.
"Nous ne voulons plus la lumière sur cette affaire. Mais, la démission du directeur général de la police. Les parents de Martinez Zogo doivent être aux arrêts actuellement. Pourquoi, ils sont toujours en liberté ? Pourquoi ils étaient pressés de venir chercher les affaires importantes de Martinez Zogo ? Ils doivent connaître quelque chose dans la mort du journaliste.
Au lieu de pleurer et d'organiser les recherches dans tout Yaoundé, une famille court pour arracher les biens du journaliste des mains de sa femme et la police n'a rien fait pourquoi ?
La femme de Martinez Zogo doit aussi être aux arrêts. Elle n'est pas montée au créneau comme une femme brave pour mettre la pression aux autorités.
Nous avons vu la petite Vanessa ici avec le vol de son bébé. La détermination de la jeune maman pour retrouver son bébé malgré tout. Elle a attiré la sympathie de tout le vrai peuple camerounais et la mobilisation était totale. Nous voulons la lumière alors que l'interrupteur est juste devant nous ? Il fallait appuyer rapidement l'interrupteur pour avoir la lumière. Vous voulez la lumière alors que le journaliste n'est plus de ce monde ?
Une grande marche devait déjà être faite actuellement. On ne demande pas toujours l'autorisation de tout et pour tout hein ?
À la place des personnes innocentes et proches de la famille de Martinez Zogo, je dépose ce corps à la direction générale de la police et je rentre chez moi".