Actualités of Wednesday, 27 March 2024

Source: www.camerounweb.com

Je vais être votre Martinez Zogo- Christelle Nadia Fotso charge violemment Ngoh Ngoh

Ferdinand Ngoh Ngoh et Paul Biya Ferdinand Ngoh Ngoh et Paul Biya

Une avocate membre du Barreau de Washington depuis 2003 et titulaire d'un Juris Doctor d'American University ainsi que d'un Master en Relations Internationales, s'en prend vertement au Secrétaire général de la présidence camerounaise, Ferdinand Ngoh Ngoh. Dans une lettre ouverte, elle l'accuse d'être l'« architecte de la prédation particulièrement abjecte » du patrimoine de Victor Fotso, célèbre homme d'affaires camerounais.

La juriste assure ne pas chercher à combattre personnellement M. Ngoh Ngoh, mais s'oppose farouchement à ce qu'elle qualifie de « contrefaçon de l'histoire du Dernier Bamiléké », faisant référence aux liens entre Victor Fotso et sa fille handicapée, qu'il a tenté de protéger jusqu'à son dernier souffle. Sa requête consiste à défendre la mémoire de son père et ses propres droits, afin de rétablir l'honneur de Fotso Victor.

Elle compare M. Ngoh Ngoh à celui qui « privatise l'État » en s'immiscant dans un patrimoine et une succession privés, transformant celle qui s'oppose à lui en ennemie. Affirmant ne pas vouloir rivaliser avec lui, mais assumer son rôle de mère et de fille de Victor Fotso, elle ajoute que les attaques virulentes dont elle fait l'objet, alors qu'elle reste vulnérable, l'empêchent de renoncer à sa lutte.

La lettre adressée à M. Ngoh Ngoh expose aussi les procédures judiciaires intentées en France contre plusieurs personnes, dont Yves Michel Fotso, Lucie Fotso, Laure et Gérémi Njitap ainsi que X, visant à obtenir des mesures de protection, tout en l'impliquant explicitement dans un groupe « très organisé » ayant pour objectif de briser la succession Fotso Victor en la combattant par des méthodes dignes des barbouzes.

Bien que la publication de cette lettre ne modifie probablement pas la situation, la juriste espère néanmoins que, post mortem, les autorités devront rendre des comptes sur leurs agissements illégaux dans les affaires Fotso, rompant avec une idée archaïque de la justice.

Elle conclut sa missive en prédisant que, malgré les entraves que représentent les connexions de M. Ngoh Ngoh et sa détermination à « camerouniser » l'affaire, ses propres procédures judiciaires initiées en France et dans d'autres pays finiront par obliger l'institution judiciaire française et celles d'autres nations à enquêter et à exhumer une vérité potentiellement destructrice.

Face au silence de Ferdinand Ngoh Ngoh, l'avocate entend endosser le rôle de Martinez Zogo – un symbole de courage face à la corruption et aux intimidations – dans sa quête pour exposer les turpitudes entourant l'héritage de Victor Fotso et mettre fin à l'exploitation du handicap pour justifier la monstruosité.