• Wilfried Ekanga a-t-il vraiment rejoint le parti de Paul Biya ?
• L’homme était conseiller du président du MRC
• L’homme est connue pour ses sorties poignantes contre le régime de Yaoundé sur les télés et réseaux sociaux
Dans une publication il y a quelques jours, l’écrivain et analyste politique dit avoir rejoint le RDPC et invite ses abonnés à faire comme lui.
"Grâce à cela, la visite technique de mon véhicule ne m’a coûté que 300 FCFA
Les 14 000 machin là, c’est pour les talibans. Alors faites comme moi. Rejoignez dès à présent le RDPC et profitez d’offres spéciales telles qu’une bouteille d’huile à 50 Frs et un sac de ciment à 200 Frs. Vive le président Biya ; la lecture (et l’écriture) de l’heure aura lieu le jour dit. Il en a pris l’engagement (et le glissement)", a-t-il écrit.
A vrai dire, Wilfried Ekanga fait de l’humour avec un peu de sarcasme. Il n’a pas rejoint le RDPC comme il semble le dire. C’est juste une manière à lui de se moquer du parti présidentiel et ses militants.
"Je suis Ekang, comme Paul Biya"
Dans une autre publication similaire, le conseiller du président du MRC écrivait en novembre dernier qu'il était du peuple élu parce qu'il était Ekang comme Paul Biya.
"Batschenga, mon village, est dans le département de la Lekié. Ce qui signifie donc que je suis Ekang, comme Paul Biya (d’ailleurs mon nom y renvoie fortement), et que je fais partie du peuple élu, celui qui estime (à raison) que «Nous avons le pouvoir.»
Et puisque Biya est mon frère du village, mon soutien à son égard est indéfectible. On se fiche du programme politique; on s’en fout qu’il ait lancé le SND (Stratégie Nationale de Développement) l’année dernière sans avoir fourni le bilan du DSCE (Document Stratégique pour la Croissance et l’Emploi) lancé en 2009 et qui s’achevait en 2020. Peu importe; moi je défends les gens de mon village.
C’est donc pour ça que lorsque mon oncle Eyebe Ayissi a lancé l’appel solennel de la Lekié pour que Paul Biya se présente de nouveau à l’élection de 2025 (c’est-à-dire dans 4 ans, c’est-à-dire quand il aura 93 ans), j’ai été tout de suite très heureux. Après tout, pourquoi changer une équipe qui gagne ?
Qui n’a pas envie d’un nouveau mandat où règnent les tortures policières, l’assassinat des fillettes de 5 ans, l’argent du contribuable à Genève, la paresse chronique et les glissements des CAN non-sucrées ? Sérieusement; qui ?
Nous sommes le peuple élu, alors nous pouvons nous le permettre. C’est pour ça que Famé Ndongo a réussi à convoquer une réunion des «fils du Sud» (donc de mes frères) après l’affaire Mvogo Achille, alors que l’on a sans cesse interdit à feu le cardinal Christian Tumi d’organiser la réunion des fils du NOSO pour amorcer une solution politique de la crise.
Et même si nous avons chassé les MRCistes à Sangmelima ça fait quoi ? Même si on vous a barré l’entrée d’Ebolowa, ça fait quoi? C’est une question de socle granitique. Vous ne pouvez pas comprendre !
N’est-ce pas, Fridolin Nke ? Je sais que tu es d’accord avec moi, cher Docteur.
Qu’est-ce que ces gens ne comprennent pas au juste dans : «Ce pays est à nous ! Nous avons le pouvoir!?»
Bref, je réitère que je me joins à Ayissi (même s’il a sinistré le ministère du cadastre et des affaires foncières depuis Mathusalem), et je renouvelle mon appel à une candidature pour 2025. D’ailleurs moi je vais même plus loin : je lui demande de se représenter en 2032 pour assister en tant que président à l’émergence 2035.
Il aura alors 103 ans; ça va. Ça peut aller". , écrivait-il.