Face aux querelles entre les membres du MRC, suite à l'affaire de la candidature de Michèle Ndoki, Me Emmanuel Simh fait une sortie dans laquelle il appelle les membres du MRC à la retenue et à continuer le combat politique du parti.
Pour lancer son message, l'avocat s'est d'abord plongé dans les années 2019, pour rappeler aux membres du parti, les injustices pour lesquelles ils se battaient et les unissait, dans l'optique d'un Cameroun meilleur.
"Certaines personnes me demandent pourquoi je m'entête dans la Résistance.
Cette photo est la meilleure des réponses. On y reconnaît entre autres le Président du MRC, Maurice KAMTO, mais surtout à sa gauche Me Sylvain SOUOP et à sa droite Me Théodore KAMKUI, tous les deux aujourd'hui décédés, et moi-même. Nous sommes au Tribunal Militaire de Yaoundé, dans une séance de travail improvisée avant son premier interrogatoire par le juge d'instruction de ce Tribunal, qui l'avait au préalable inculpé pour hostilité contre la patrie, insurrection, rébellion et autres bizarreries du même genre. Le tout pour une simple manifestation publique déclarée en janvier 2019. Après Me YONDO Black et ses amis en 1990, le régime de Yaoundé avait recommencé à emprisonner des opposants politiques sur la base de fausses accusations, et à les faire juger devant une Cour martiale à ses ordres", écrit-il.
Dans sa sortie, il appelle ses amis politiques à tenir fermement la barque et à honorer la mémoire des personnes qui sont mortes dans le cadre de leur lutte pour un Cameroun meilleur.
"Que de jours, que de semaines, que de mois sans sommeil, à défendre des centaines de prisonniers politiques, illégalement embastillés!
Et je vois aujourd'hui des gens, y compris des anciennes victimes de cette féroce répression, essayer de saborder ce noble combat, soutenant parfois curieusement leur bourreau d'hier. Au nom des morts, Avocats et prisonniers, et en leur mémoire, nous devons, chers amis, continuer ce noble et pacifique combat, et, je le redis, ne laisser personne noyer ces années de sacrifices et de lutte pour la démocratie, la liberté, et la prospérité de notre pays. J'ai dit", a-t-il poursuivi.