Les tares de Samuel Eto'o Fils sont nombreuses, que ce soit durant sa carrière de joueur ou maintenant dans sa vie de dirigeants sportif. Quelques faits du passé permettent de mieux appréhender la nature de l’homme.
En 2005, les Lions indomptables de Artur Jorge sont en route pour le Bénin qu’ils doivent affronter pour le compte des qualifications pour la Coupe du monde Allemagne 2006. Dans l’avion, Artur Jorge découvre que son attaquant Samuel Eto'o Fils a payé un surclassement pour voyager en classe affaires alors que tous ses coéquipiers étaient en classe économique.
Artur Jorge en est tout courroucé et décide de le punir en le gardant sur le banc de touche. C’est Mbarga Mboa, déjà, qui plaidera sa cause pour apaiser la colère du technicien portugais. Samuel Eto'o Fils ne retiendra pas la leçon.
Wesley Sneijder révèle que lors d’un déplacement de l’Inter de Milan en Asie, l’équipe voyage en classe affaires. Tout le monde répond présent, sauf Samuel Eto'o Fils. Ce dernier a payé le supplément pour la première classe. Sneijder exprime son mécontentement et demande que Samuel Eto'o Fils soit ramené au même rang que tous les autres joueurs. Ce qui sera fait, mais le joueur hollandais gardera l’image d’un coéquipier prétentieux.
Alors qu’il débutait sa carrière de footballeur à la KSA, Samuel Eto'o Fils est de l’expédition de son club pour affronter Coton Sport de Garoua en huitième de finale retour de la Coupe du Cameroun. Le club de Douala avait gagné à l’aller 2-0 mais dès la 16e minute du match retour, Coton Sport a remonté les deux buts. L’arbitre vient d’accorder à Coton Sport un penalty. Samuel Eto'o Fils se rue sur lui et lui administre des coups de poing. Il finit par prendre un carton rouge et essuie les huées du public. Samuel Eto'o Fils, qui apprécie très peu cette clameur hostile, se tient les parties intimes face au public de Garoua et lui lance des paroles difficiles à répéter : « Je vous enc*le ». Il n’était même pas encore connu. Il avait officiellement 16 ans.
Ce qui arrive aujourd’hui n’est donc pas une génération spontanée comportementale. Le profil psychologique du président de la Fecafoot dévoile un homme en proie à des dérapages et excès de pouvoir, qui ne s’interdit rien et s’autorise tout ce qui renforce son boulimique égo. Le monde du football a connu d’immenses légendes, certaines souvent coupables de frasques les unes plus graves ou loufoques que les autres. Mais aucune légende n’a pu cumuler autant de vices.