Cité par un journaliste indépendant camerounais comme personne impliquée dans l’assassinant d’une jeune étudiante à Yaoundé il y a quelques jours, l’artiste musicien Stanley Enow clame son innocence.
Quatre jours après son compère Dynastie Le Tigre, Stanley Enow vient de réagir lui aussi aux allégations d’un journaliste camerounais sur son implication dans la mort de l’étudiante Gaëlle Tatiana Meye Medjo, survenue au quartier Jouvence à Yaoundé, le 23 juin 2015.
« Je n’y suis pour rien », crie le rappeur camerounais nominé pour la seconde année consécutive aux MTV Africa Music Awards, dans la catégorie « Best Collaboration ».
Dans une vidéo postée sur sa page facebook (Stanley Enow Official) le dimanche 28 juin 2015, l’artiste indique qu’il était hors du pays au moment de l’incident, contrairement au journaliste qui affirmait qu’il avait été arrêté et entendu par la police au même moment que Dynastie Le Tigre.
« Je reviens fraichement de Londres (Angleterre, ndlr) dans le cadre de mon travail. Je suis allé faire un shooting avec l’une des marques avec laquelle je travaille dans le monde, et je me rends compte qu’il y a une nouvelle folle qui circule au pays. Une rumeur qui est très fausse. Je vous rassure que je n’y suis pour rien, rien, rien, je suis très innocent », explique Stanley.
«J’aimerai remercier tous ceux qui m’envoient des messages de soutien à travers ma page officielle facebook, pour témoigner du fait qu’ils adhèrent à mon petit travail qui vise essentiellement à apporter du nouveau à la jeunesse camerounaise, leur vendre un rêve… Parce qu’on a besoin en tant qu’africain de rêver.
Deuxièmement, j’aimerai attirer votre attention ma jeunesse à moi, j’aimerai attirer votre attention sur l’utilisation des réseaux sociaux, des médias nouveaux. C’est très bien d’avoir Whatsapp, c’est très bien d’être sur facebook, mais faites très attention, il y a le côté pernicieux de ces réseaux-là. Quand vous êtes sur Whatsapp faite très attention aux gens qui viennent vous écrire et qui n’ont pas vraiment identification parce que les gens peuvent utiliser votre identification pour communiquer », poursuit-il.
Comme pour répondre à l’opinion qui identifie son succès à des pratiques malsaines et peu orthodoxes, Stanley Enow pense que c’est de la diversion et tient à repréciser les choses : « J’aimerai réitérer les valeurs qui pour moi conditionnent le succès. Il n’y a pas deux choses en dehors du travail. C’est work hard, work hard, work hard ! Il n’y a pas deux choses. Maintenant, vous pouvez être gratifiés de la faveur divine. C’est Dieu aussi. Le travail et Dieu, il n’y a pas deux choses. Tout ce qui vient à côté c’est juste pour vous distraire, c’est la diversion, ça ne marche pas. Le travail et Dieu, point barre ».