Actualités of Thursday, 24 December 2015

Source: La Nouvelle Expression

Jean Bikoko Aladin immortalisé par une fondation

Jean Bikoko Aladin Jean Bikoko Aladin

Une fondation  au nom de l’icône de l’Assiko a été inaugurée ce samedi, 19 décembre 2015 à Douala.

«Un artiste ne meurt jamais», a laissé entendre Gertrude Solange Ngo Bikoko, fille de l’illustre chanteur de  l’assiko, danse traditionnelle du peuple  Bassa dans la région du Littoral,  et par ailleurs fondatrice du centre Jean Bikoko Aladin forever. Situé au quartier Logbaba dans l’arrondissement de Douala 3ème, cet espace revêt toute la splendeur culturelle. Ici on peut trouver les œuvres de l’artiste, ses différents albums.
Créé en 2011, la cérémonie d’inauguration qui s’est tenue ce samedi à Logbaba, vient concrétiser cette volonté pour les membres de la famille du défunt artiste, de pérenniser  les œuvres de celui-là qui a été la figure emblématique de l’Assiko au Cameroun. L’animation était donc  au rendez-vous avec les différents groupes qui ont dansé au rythme de ladite danse.  Le spectacle a été suffisamment riche, surtout avec les petites filles de près de 5 ans, qui avec leur pagne noué autour de la hanche, ont montré leur savoir-faire.

Décédé le 22 juillet 2005, Jean Bikoko Aladin va ainsi revivre à travers cette fondation qui a pour objectif principal, la pérennisation de sa mémoire.  Aussi, il s’agit pour les organisateurs de la valorisation de la diversité culturelle du Cameroun. «Notre mission est de valoriser les œuvres de notre culture en particulier l’assiko et en ce moment la fondation a créé d’autres concepts, comme le Festi Assiko, Jean Bikoko, la semaine de Jean Bikoko Aladin, le Remember et il y aura plusieurs choses que la fondation va mettre sur pied…», indique la fondatrice.  Elle ajoute par ailleurs, «Ce n’est pas seulement de l’Assiko parce que vous allez retrouver dans la fondation des Bamilékés, Bulus, Haouassas…», ajoute-t-elle.

Un autre pan de cette fondation, venir en aide aux personnes nécessiteuses.  Dans ce cadre, plusieurs orphelins ont reçu des présents ce jour en guise d’assistance. « Nous voulons également aider les orphelins et les veuves. Notre souci principal est d’aider ceux qui souffrent, parce que notre papa était orphelin et rassembleur et c’est pourquoi nous voulons continuer cette œuvre sur d’autres volets », conclut-elle. Mais la structure reste d’après la fondatrice, cette maison de production qui met à la disponibilité des usagers, les différents albums et les vidéos de l’artiste.    Fride Anne Talla qui représentait le délégué pour le Littoral du ministère des arts et de la culture, a encouragé  cette initiative qu’elle dit  louable dans le cadre de la vulgarisation de la culture  Camerounaise. L’occasion faisant le larron, les différents responsables de la fondation ont été installés à leur poste.