Actualités of Thursday, 26 January 2017

Source: cameroon-info.net

Jean-Marie Nga Koumda fustige l’élite anglophone

Pour l’ancien Député fustige les services de renseignements camerounais et l’élite anglophone Pour l’ancien Député fustige les services de renseignements camerounais et l’élite anglophone

Interviewé par le Quotidien Emergence, l’Honorable Jean-Marie Nga Koumda parle du problème anglophone auquel fait face le Gouvernement depuis le mois de novembre. Dans l’entretien que rapporte le journal dans son édition du 26 janvier 2017, l’ancien Député du Rassemblement Démocratique du Peuple Camerounais (RDPC) parle des services de renseignements camerounais et de l’élite anglophone dans la gestion de la crise qui aura empêché les élèves de suivre les cours comme dans les huit autres Régions du Cameroun.

Pour lui, c’est dès le départ que la gestion de la crise anglophone a été biaisée. «On ne gère pas une pareille crise comme si on attrapait un serpent de mer».

Le journal dit que l’Honorable qui est connu pour son verbe n’est pas passé par quatre chemins pour dire ce qu’il pense de ce problème qui met en mal le Gouvernement et les populations des Régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.

Premièrement au sujet de l’action des services de renseignement camerounais, l’ancien Député du RDPC déclare qu’«il était question pour moi de dénoncer les services de renseignement qui n’ont pas fait leur travail. Quand on en arrive à une organisation qui a déjà tout un État (son passeport et son drapeau), ça veut dire tout simplement qu’il y a eu une réflexion qui a été menée pas en deux jours, pas en deux ans, mais depuis plusieurs années. Dire que ce n’est que maintenant qu’on va montrer ces passeports ou encore suspendre des associations au motif qu’elles sont illégales ne résout pas le problème. Si on en est là aujourd’hui, c’est à cause des services de renseignement qui ont été défaillants. Moi je crois qu’il faut repenser notre sécurité».

Parlant de l’élite anglophone, l’Honorable pense que celle-ci a été désavouée. «Elles n’ont pas trouvé des solutions parce qu’elles n’étaient pas les bonnes personnes. En principe chaque crise devrait trouver de bons interlocuteurs. On ne peut pas envoyer le diable au paradis pour essayer de calmer les revendications des anges auprès de Dieu. J’assume mes propos. Le diable n’est pas seulement celui qui a des cornes. C’est aussi quelqu’un qui prétend avoir la qualité d’arranger un problème, alors qu’en réalité il n’a pas le niveau. C’est de ça qu’il s’agit aujourd’hui».

kj,n