Une récente publication de Jeune Afrique met en lumière les nouvelles révélations concernant les dettes de Samuel Eto'o envers la Fédération camerounaise de football (Fecafoot). L'article détaille une condamnation de la Fecafoot à payer une amende de 1,6 million d'euros à Antonio Conceiçao, l'ancien sélectionneur portugais des Lions indomptables, suite à une décision du Tribunal fédéral suisse.

La Fecafoot, présidée par Samuel Eto'o, se retrouve ainsi contrainte de régler cette somme à Antonio Conceiçao, limogé en février 2022 après la Coupe d'Afrique des nations (CAN) organisée au Cameroun. L'article souligne que le président de la Fecafoot avait décidé de se séparer du coach portugais, malgré la troisième place décrochée par l'équipe nationale.

Antonio Conceiçao, nommé sous la présidence de Seidou Mbomba Njoya, prédécesseur de Samuel Eto'o à la tête de la Fecafoot, avait contesté son licenciement pour "abusif". La Fifa avait condamné la Fecafoot à verser 1,6 million d'euros à l'ancien entraîneur, une décision confirmée par le Tribunal arbitral du sport (TAS).

Malgré les tentatives de la Fecafoot, y compris un recours devant le Tribunal fédéral suisse, la condamnation a été maintenue. En plus de la somme due à Antonio Conceiçao, la Fecafoot devra également payer des frais judiciaires, évalués à 17 100 euros, ainsi que des dépens de 19 167 euros.

La situation financière de la Fecafoot est décrite comme peu florissante par certaines sources, soulevant des interrogations sur sa capacité à honorer ces paiements. L'article suggère que si la Fecafoot ne peut pas payer, cela pourrait potentiellement revenir à l'État camerounais, et par extension aux contribuables.

Une autre possibilité évoquée est que la Fifa pourrait demander à la Confédération africaine de football de retenir la somme due à Antonio Conceiçao sur les prochaines dotations attendues par la Fecafoot pour la prochaine Coupe d'Afrique des nations en Côte d'Ivoire.

Ces nouvelles révélations mettent en lumière les défis financiers et juridiques auxquels la Fecafoot est confrontée, avec des implications potentielles sur la gestion du football au Cameroun.