D’après nos sources Jean Michel Nintcheu aura reçu des pressions à la fois du SDF , mais également du pouvoir pour annuler son meeting de samedi dernier. Mais c’est dans la journée de vendredi que tout semble s’être joué. En effet, en dépit du fait qu’il avait annoncé la tenue de son meeting en dépit de l’interdiction du préfet, il aurait eu des discussions houleuses avec le chairman John Fru Ndi, mais également des cadres du parti qui ont clairement affiché leur désaccord par rapport à la marche sur le fédéralisme.
Non seulement il lui aurait confié que ce débat sortait largement du cadre de sa région de compétence, mais également que le SDF n’assumerait pas les conséquences de la répression qui devait avoir lui. Les principaux cadres du parti lui auraient fait savoir qu’il serait le seul responsable des violences qui se produiraient.Face à cette situation, le député semble avoir été contraint d’annuler l’évènement.
A la suite de l’annulation, il aurait d’ailleurs confié à ses proches: « Je ne veux pas être responsable de la mort des Camerounais ».
Un argument qui semble n’avoir pas convaincu d’autres cadres de ce parti qui eux étaient favorables à la tenue du meeting. Au sein du SDF, certains membres suggèrent l’ouverture de discussions avec les autres partis de l’opposition pour l’organisation et la préparation d’un autre meeting.
En rappel, le meeting du SDF sur le fédéralisme prévu le 4 mars 2017 à Douala ne s’est pas tenu. Il a été annulé dans la soirée du vendredi soir, 3 mars contre toutes attentes par Jean Michel Nintche, député du SDF et coordonnateur régional du SDF.