Le ministre délégué à la présidence chargé de la Défense (Mindef), a ce 27 mars 2016, serré la main de chaque malade et, porté le message de compassion du chef de l’Etat aux victimes. L’ancien gouverneur de la région du Littoral a affirmé que tout est mis en œuvre pour la prise en charge jusqu’à la fin, des patients. Ambiance sobre mais joyeuse cette matinée à l’hôpital militaire de Yaoundé.
Les 118 militaires internés ou recevant des soins à titre ambulatoire auxquels il faut adjoindre d’autres blessés civils issus de la guerre farouche et victorieuse que mène le Cameroun contre les barbares de la secte islamiste Boko Haram, ont passé une bonne partie de la fête de Pâque avec Joseph Beti Assomo le Mindef.
A ses côtés, Jean Baptiste Bokam le secrétaire d’Etat auprès du Mindef en charge de la gendarmerie, le Général René Claude Meka, chef d’état-major des armées qu’accompagnaient les plus hauts responsables des forces de défense camerounaises. « Le président de la République me charge de vous dire que tout est mis en œuvre pour que votre prise en charge soit assurée jusqu’à la fin », dira Joseph Beti Assomo aux blessés de guerre de l’hôpital militaire de Yaoundé dont certains dit-on, ne marcheront plus jamais que sur béquilles.
Le Mindef a par la suite avoué que la visite qu’il a effectué ce jour, lui a permis se faire une idée plus précise sur la situation des blessés : nombre et état du plateau technique.