• Le Cameroun est sous menace
• La variole du singe fait ravage
• Joseph Beti Assomo appelle ses hommes à la vigilance
Les menaces deviennent grandissantes au Cameroun. Que ce soit sur le plan sécuritaire, alimentaire ou encore sanitaire, les Camerounais vivent des périodes assez difficiles.
Depuis quelques mois, la variole du singe constitue une grande menace pour l'Afrique après la pandémie de Covid-19.
Les dispositions sont déjà en train d'être prises par les autorités camerounaises. Le ministre de la Défense met déjà en garde ses éléments. Dans une note adressée à ses hommes, Joseph Beti Assomo a invité les corps habillés dans un premier temps à observer les mesures d'hygiène instaurées puis de reporter tout cas suspect.
Il rappelle qu'il faut « éviter les morsures d’animaux, ainsi que tout contact avec une personne malade, ses selles et ses urines ».
Outre cela, les animaux présentant des lésions cutanées et ceux morts de la variole du singe doivent être aussi évités.
« Tout soldat présentant les céphalées, courbatures, fièvre, frissons, asthénie, myalgies, dorsalgie, adénopathie, éruption cutanée disséminée doit automatiquement être conduit dans une formation sanitaire », a indiqué le ministre de Paul Biya.
Au Cameroun, la maladie fait déjà ravage avec plusieurs cas confirmés de variole du singe. Des décès ont été enregistrés et 48 cas suspects ont été recensés.
Il faut rappeler que la variole du singe est une zoonose virale causée par le virus de la variole simienne, qui appartient au genre Orthopoxvirus, lequel comprend le virus de la variole (qui cause la variole). La variole se caractérise par une éruption ou des lésions cutanées généralement concentrées sur le visage, la paume des mains et la plante des pieds.
Il existe deux souches génétiquement distinctes du virus de la variole du singe : la souche du bassin du Congo (Afrique centrale) et la souche ouest-africaine. Les infections humaines par la souche ouest-africaine semblent causer une maladie moins grave que la souche du bassin du Congo.