Dans le domaine du droit constitutionnel, Joseph Owona se distingue comme un sujet érudit, auteur de nombreux ouvrages scientifiques qui promettent de marquer l'histoire. Cependant, derrière cette brillante façade académique, un aspect sombre de son engagement politique et social émerge.

Regrettant que Joseph Owona ait été un artisan du tribalisme anti-Bamiléké, exprimant fermement son opposition à l'idée d'un Bamiléké à Etoudi, il laisse une empreinte controversée. Sa position en tant que bras séculier de l'ordre de 82 ajoute une dimension troublante à son parcours.

Malgré ses accomplissements, son départ ne s'accompagne pas d'excuses envers le peuple camerounais, laissant une sensation d'inachevé dans sa carrière. L'absence de rédemption soulève des questions sur la responsabilité personnelle et l'héritage laissé derrière lui.

Dans cet équilibre délicat entre réussites académiques et implications controversées, le Cameroun perd un intellectuel et universitaire émérite. La dualité de Joseph Owona souligne le défi de saisir la complexité des individus et les conséquences de leurs actions, où l'oubli peut parfois servir de voile à des chapitres controversés de l'histoire.