Actualités of Monday, 12 December 2016

Source: cameroon-tribune.cm

Joseph Wilson Otto: hommage à un haut commis de l’Etat

Joseph Wilson Otto,défunt gouverneur du Centre Joseph Wilson Otto,défunt gouverneur du Centre

Le défunt gouverneur du Centre a été inhumé à Isanguélé hier en présence du MINATD, représentant personnel du chef de l’Etat.

C’est par centaines qu’ils sont venus jeudi dernier à l’esplanade de l’hôtel de ville de Yaoundé, malgré l’heure avancée de la nuit et en dépit de la forte pluie qui s’est abattue sur les lieux pour un dernier hommage à Joseph Wilson Otto, gouverneur de la région du Centre, décédé le 24 octobre 2016 à l’hôpital américain de Paris des suites de maladie.

Membres du gouvernement, gouverneurs des autres régions, responsables administratifs et des forces de défense et de sécurité de la région du Centre, parlementaires, élites du Sud-Ouest et du Centre, responsables politiques autour du ministre de l’Administration territoriale et de la Décentralisation, René Emmanuel Sadi, par ailleurs représentant personnel du chef de l’Etat à ces obsèques officielles.

Tous, comme ces centaines d’anonymes, ont pris part à la messe dite par Mgr Jean Mbarga, archevêque métropolitain de Yaoundé. Et ce malgré le rapatriement différé de la dépouille.

De la liturgie de la parole tirée du Livre de la sagesse, l’on a appris que les âmes des justes sont dans la main de Dieu « et nul tourment ne les atteindra plus ». Pour certains, ils sont passés pour morts, « et leur départ semblable à un désastre, leur éloignement, une catastrophe ».

La dépouille de l’ancien gouverneur du Centre est finalement arrivée à Douala samedi dernier en fin de journée. Elle a été accueillie par le gouverneur de la région du Littoral, Samuel Dieudonné Ivaha Diboua, la veuve et le fils du défunt.

Après les cérémonies d’usage, le cortège funèbre a pris la route d’Isanguélé dans le département du Ndian, région du Sud-Ouest où Joseph Wilson Otto a été inhumé hier en présence du représentant personnel du chef de l’Etat, René Emmanuel Sadi. Nous y reviendrons.