Le Chef de l'Etat est actuellement en Suisse, depuis qu'il a quitté les USA, où il a participé au Sommet US-Africa Summit.
A Genève, les autorités suisses sont revenus sur l'affaire du journaliste de la RTS molesté par des gardes du corps du président Biya, lors de l'un de ses derniers séjours à l'hôtel Intercontinental.
"Le Tribunal de police de Genève a estimé vendredi dernier que six membres du service de sécurité du président camerounais Paul Biya avaient bien rudoyé, en juin 2019, un journaliste de la RTS qui couvrait une manifestation d’opposants devant un hôtel genevois où séjournait le chef d’État. L’information, révélée par le journal Le Temps, a été confirmée par Jamil Soussi, l’avocat du journaliste. Les gardes du corps sont condamnés à des peines pécuniaires au lieu de peines privatives de liberté. Le seul agent qui n’avait pas participé à l’empoignade écope de 30 jours-amendes avec sursis. Les cinq autres de peines de 90 et 100 jours-amendes avec sursis, un appel est toujours possible", nous apprend le site 237online.com.
"Le Ministère public genevois, par voie d’ordonnance pénale, avait déjà condamné pour ces événements les gardes du corps à des peines de prison avec sursis d’au moins trois mois. Les agents avaient fait opposition. Le Tribunal de police s’est montré un peu plus clément à leur égard, les condamnant cette fois à des peines pécuniaires avec sursis. Les agents du service de sécurité du président camerounais demandaient leur acquittement devant le Tribunal de police", ajoute notre confrère.
En tout cas, pour ce que l'on sait pour le moment, les gardes du président Biya n'iront plus en prison. L'Etat du Cameroun ou la présidence de la République devrait payer plusieurs millions de FCFA à la justice camerounaise en guise de peine pécuniaire et dédommagement au journaliste molesté en 2019.
L'on saura dans les prochains jours, le montant qui devrait être versé.