Après la diffamation dont il à été l'objet de la part de certains journaux Camerounais agissant en meute tribale et habité par des réflexes haineux , le Pr Maurice Kamto a déposé une plainte aux fins de laver son honneur, comme le ferait tout homme qui lutte pour l'avènement d'une société juste et qui pense qu'une presse sérieuse doit avant tout assumer ses missions d'information en respectant la déontologie journalistique et non sombrer dans la diffamation et la haine gratuite en espérant qu'on va croiser les mains et les laisser tout détruire. Non ! Cette culture de mercenariat qui tue le journalisme au Cameroun doit cesser.

Vous comprenez que la plainte du Pr Maurice Kamto a une forte dimension pédagogique qui devrait inciter à une élévation du sens de la responsabilité chez nos journalistes.

Sauf que réagissant à cette plainte , certains des journaux visés par la plainte n'ont pas semblés avoir pris conscience des conséquences de leurs dérives .

C'est le cas des journaux ci dessous dont l'un a titré :
"En 43 ans de pouvoir , le président Biya n'a jamais porté plainte contre un journaliste"

Un autre écrit : "Si jamais il arrive au pouvoir, est-ce que la liberté de la presse va prendre une sacré claque ?"

Mon commentaire :

C'est bien sous le règne de Paul Biya que le journaliste Bibi Ngota est mort en prison. C'est sous le règne de Paul Biya que le journaliste anglophone Samuel Wazizi à été torturé à mort . Sous ce même règne , le journaliste Puis Jawé à été jeté en prison pour avoir parlé de la santé du président de la République.
Tout cela est bien pire que déposer une simple plainte pour que justice soit faite.

Les feuilles de choux qui publient des inepties à longueur de journée ne sont-elles pas au courant de ces réalités dans leur pays ?

Vous voyez ! A 6000 km du Cameroun je dois leur donner des informations sur le pays dans lequel ils vivent. Mais des gens aussi sous informés sont-ils vraiment des journalistes ? Je m'interroge.

Je dirais par ailleurs que Paul Biya emprisonne arbitrairement ses opposants politiques parfois soumis à la torture. C'est pire qu'une simple plainte . Encore qu'une plainte n'est ni une offense, ni une atteinte à la liberté d'expression. Sauf pour les incultes qui croient que la liberté d'expression c'est le droit de diffamer impunément.

Je termine en concluant que la plainte de Monsieur Kamto trouve toute sa justification dans la diffamation dont il à été l'objet de la part de certains journaux. Il à le droit de laver son honneur. Si vous ne voulez pas de plaintes , respectez les canons du métier de journalisme. Personne n'a à payer le prix de vos dérives et manquements professionnels à votre place . Devenez des journalistes !