• Pour des cadres du RDPC, Maurice Kamto méritait d'être expulsé de Douala
• C'est ce que pense Me Joseph Biligha, cadre RDPC
• Sur ABK Radio ce matin, il affirme que Kamto voulait créer un désordre à Douala
Invité dans l'émission ABK Matin, le cadre du RDPC approuve la séquestration du président du MRC par des policiers et gendarmes à Douala, la semaine dernière, alors que ce dernier avait prévu se rendre à une dédicace de ses ouvrage.
"Le Pr Maurice Kamto n'est pas seulement venu pour dédicacer ses livres à Douala. Au grand Moulin, il a organisé un meeting politique au siège de son parti sans autorisation et a déclaré un certain nombre de choses : la bagarre", a déclaré le communicant du parti au pouvoir.
Et de poursuivre, Me Biligha réfute les arguments selon lesquels le régime aurait peur du président du MRC et manifeste cette peur en séquestrant ce dernier.
"Nous n'avons pas peur de Maurice Kamto, sinon nous aurions interdit la dédicace de Yaoundé. Ne le prenez pas pour un super homme. C'est un Camerounais comme tous les autres. Nous ne sommes pas dans le populisme", ajoute-t-il.
Le président du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun a été maintenu pendant plus de 24 heures, la semaine dernière dans son hôtel à Douala par les éléments des forces de maintien de l’ordre. Pour l’empêcher d’aller dédicacer ses livres. Les usagers de la route de la capitale économique ont vécu un véritable calvaire, avec une ville totalement paralysée. Vallée Bessengué à Douala le mercredi 1 er décembre 2021, il est 8h.
Le soleil qui s’était levé très tôt dardait ses rayons sur la ville et la chaleur commençait à se faire menaçant. La ville était déjà réveillée et les habitants se pressent, chacun pour se rendre à son lieu de travail. Devant l’hôtel La Vallée des Princes situé au lieu-dit Vallée Bessengué, un quartier de la ville de Douala, c’était une ambiance toute particulière.
Les hommes en tenue par plusieurs dizaines ont envahi l’entrée de cet établissement hôtelier. Policiers, gendarmes arme au point sont placés le long du portail d’entrée et filtrent le passage. Les uns matraque en main, les autres avec leur arme de service font des va et vient ici.