Actualités of Sunday, 12 February 2023

Source: www.camerounweb.com

Karma : quand Amougou Belinga jetait en prison Jean de Dieu Sosso, l'architecte de l'immeuble Ekang

Amougou Belinga Amougou Belinga

Jorel Jacques Zang rappelle les faits d’armes de Jean Pierre Amougou Belinga. Il y a quelques mois, le milliardaire avait fait emprisonner l’architecte qui a réalisé les travaux de l'immeuble Ekang



WAIT AND SEE

Jean de Dieu Sosso, l'architecte de l'immeuble Ekang torturé et jeter en prison parce qu'il réclamait son argent.
Jean Pierre Amougou Belinga fait coffrer l’entrepreneur de l’immeuble Ekang.
08/12/2022
Le patron de media que la rumeur dit très proche du ministre de la justice refuse de payer les factures de certains fournisseurs alors que l'immeuble a déjà été livré et réceptionné.
Jusqu’au 28 Novembre dernier, Jean De Dieu Sosso ne demandait qu’à poursuivre la douillette monotonie de son existence. Architecte et chef de famille le presque quarantenaire est habituellement un homme sans histoire. Ses difficultés débutent réellement lorsqu’après avoir livré l’immeuble Ekang il se met à réclamer son dû au propriétaire de l’édifice, le très connu Jean Pierre Amougou Belinga.
En réalité, une bonne partie des travaux a été effectuée à crédit. L’immeuble, achevé livré et réceptionné en grande pompe, c’est tout naturellement que fournisseurs prestataires et autres employés revendiquent ce qui leurs revient de droit selon les termes du contrat. Des revendications qui par plusieurs fois vont buter sur des fins de non recevoir.
La rixe
Elle survient le 28 Novembre 2022 lors d’une entrevue avec le patron du groupe l’Anecdote. Lorsqu’il est appelé, Jean De Dieu Sosso croit dur comme fer que cette fois est la bonne. En plus de régler les factures de ses fournisseurs, l’architecte chef de famille entend bien offrir à son épouse et à leurs enfants d’agréables fêtes de fin d’année. Épouse et enfants qui vivent sur la corde raide dernièrement à cause des difficultés de sieur Sosso. Mais c’est sans compter avec le tempérament sanguin de sa Majesté Jean Pierre Amougou Belinga.
Ce lundi là depuis le dernier étage de l’immeuble Ekang où est logé le bureau du patron du groupe l’Anecdote, toute la capitale peut l’entendre tempêter sur son invité du jour. Jean De Dieu Sosso réclame environ 800 millions de francs représentant le reliquat de l’enveloppe globale estimée à un peu plus de 3 milliards de francs CFA.
L’entrepreneur qui a déjà rassuré ses fournisseurs qui le harcèlent depuis des semaines tente d’expliquer la situation à Jean Pierre Amougou Belinga qui tempête de plus belle et empoigne son visiteur pour l’éconduire de son bureau. Des source racontent que dans un dernier élan d’orgueil, et d’auto défense l’architecte va asséner à sa Majesté Jean Pierre Amougou Belinga une gifle digne d’un Zomloa de son acabit … Les gros bras du patron de Vision 4 sont obligés d’intervenir. Jean De Dieu Sosso est roué de coups, traîné au sol et embastillé comme un vulgaire bandit.
La procédure judiciaire en question
Gardé à vue à la police judiciaire de Yaoundé à Elig Essono ; Une enquête est ouverte. Celle-ci menée par des fins limiers ne va pas tarder à révéler la vacuité d’un dossier d’accusation tiré par les cheveux d’un chauve. Le mercredi suivant alors que le procureur qui constate avec les inspecteurs de la Police judiciaire que le dossier est vide s’apprête à remettre l’architecte en liberté, l’affaire va subitement quitter le parquet pour se retrouver au tribunal de petite instance, le TPI de Yaoundé.
Le juge d’instruction débarque nuitamment comme une chouette de Minerve et ne perd pas le temps avant de déférer sans préavis Jean De Dieu Sosso à Kodengui. Avant son transfert a la prison Centrale, le prévenu a été violenté et parfois privé de visite.
Au Cameroun c’est un secret de polichinelle Jean Pierre Amougou Belinga a le bras long … Par le passé il a déjà fait la peau à David Eboutou Patrick Sapack et Ernest Obama entre autres.
Certaines chancelleries et organisations de défense des droits humains ont décidé de suivre cette affaire. L’indépendance de la justice Camerounaise est donc une nouvelle fois interpellée.
Belinga Bissogo