Le Premier ministre Joseph Dion Ngute a décidé d'enlever l'épine qu'est la ministre Ketcha Courtes de ses pieds.
A défaut d’implémenter une véritable politique d’urbanisation dans la capitale politique camerounaise, Célestine Ketcha Courtès brille de mille davantage par des annonces tonitruantes et l’esbroufe. Elle vient d’être rattrapée dans son cirque par la dernière sortie musclée du Pm, Joseph Dion Ngute.
’ancien maire de la ville de Bangangté a décidément la tête ailleurs, plutôt à ce pourquoi elle a été nommée dans le gouvernement. Dans certains milieux proches des services de renseignements, on parle avec insistance d’une certaine agitation de Célestine Ketcha Courtès avec l’imminente arrivée, au mois de décembre prochain, d’anne Hidalgo, maire de Paris, au Cameroun. Présentée à tort ou à raison comme le mentor de Célestine Ketcha Courtès dans son rêve de jouer les premiers rôles à la tête de l’Etat après Paul Biya (nous y reviendrons), il a fallu que Joseph Dion Ngute sorte de ses gonds pour rappeler le Minhdu à l’ordre.
Pour certains observateurs en effet, le gouvernement au sens large est l'ensemble de toutes les autorités qui contribuent et interviennent dans l'administration et la gestion du territoire et ceux qui y vivent. La mission première d'un gouvernement, quel qu'il soit, est alors d'assurer et de garantir un mieux-être aux populations dont il a la charge. Il s'agit donc du cadre et des conditions de vie essentiellement qu'il faut rendre les plus favorables pour un véritable développement qui ne saurait se limiter aux effets d’annonces et autres discours oiseux, la marque déposée de l’actuel Minhdu.
En terme d'Indice de développement humain (Idh), le Cameroun en général et les Yaoudéens en particulier sont très loin du compte. Comment oser seulement parler d'émergence dans le contexte que nous peignent tous ceux qui ont encore un peu de fierté et d'amour propre ? Les tas d'immondices qui s'accumulent et tapissent les rues de la cité capitale exhalant leurs parfums nauséeux et distillant mouches, cafards, rats et autres amoureux des festins pestilentiels aux 4 coins de la ville sont une menace pour la santé des populations dont le gouvernement est le premier garant. En effet ce dernier devrait œuvrer afin que le cadre de vie des habitants soit sain.
Que dire alors de l'état de la voirie de la capitale politique camerounaise ? C’est simplement un scandale qui suscite à la fois l'ire et la honte des gardiens du temple que sont les Mbarga Mboa, Tsimi Evouna, Etoundi Ngoa, Séraphin Fouda… Tout cela fait honte. Comment peut-on expliquer un tel niveau de délitement et de déliquescence d'une infrastructure qui existait encore - malgré des insuffisances - il n'y a pas très longtemps sous les magistères d’Emah Basile ou encore amougou Noma de regrettées mémoires ? Comment ceux à qui le président de la république a confié cette mission (le mieux être du siège des institutions) avec en tête la Minhdu, Ketcha Courtès, se regardent-ils le soir, une fois rentrés chez eux, après avoir vu ce décor digne de l'apocalypse et entendu les jérémiades et/ou les boutades des populations y compris des étrangers ? Comment peut-on ainsi être insensible à ce tableau, si l'on n'est pas soit incompétent, soit malveillant ou alors les deux à la fois ? Pour nos observateurs, il est temps que le chef de l’Etat en tire toutes les conséquences. La présidentielle 2025 c’est pour demain. Sans commentaire.