Diaspora News of Tuesday, 16 June 2015

Source: camer.be

Ketcha Courtes honore le Cameroun a Porto Alegre

Ketcha Courte Ketcha Courte

Invité pour honorer l’Afrique en tant que Femme Maire et Elue championne CGLU (Réseau Mondial des Villes, Gouvernements Locaux et Régions) en 2012, l’actuel Maire de la ville de Bangangté au Cameroun aura tenu lors de cette assise à préciser aux Elus Français présents de dire à leurs parlementaires de s’occuper des problèmes de leur pays et de laisser le Cameroun avec les siens.

Dans la synchronisation du développement mondial, la gouvernance locale joue un rôle important pour le développement immédiat des populations à la base. Cette politique depuis des années impulsée par le Chef de l’Etat à travers l’instauration de la décentralisation a permis au Cameroun de bénéficier des apports extérieurs et d’une large coopération et solidarité internationale.

Aujourd’hui l’Association Mondiale des Maires (CGLU – Cités et Gouvernements Locaux Unis-) qui regroupe les Elus locaux de 5 continents et 31 pays membres qui représente la plate forme mondiale la plus importante pour discuter des questions de gouvernance, vient de se réunir à Porto Alegre les 9 et 12 Juin 2015 afin de définir d’un plaidoyer commun à présenter aux Chefs d’Etats qui se réuniront en Septembre à New-York.

Lors de cette assise à Porto Alegre, les problématiques de base à savoir l’approvisionnement en eau, assainissement, l’accès à l’éducation, la santé, l’emploi, le changement climatique et bien d’autres ont été passé au scanner avec discussions en atelier. Les principales conclusions auront été, d’après des informations, la volonté commune de laisser un monde vivable à la postérité.

Dans l’agenda du Maire de Bangangté Courtes Ketcha, la visite du centre de traitement d’eaux usées de Porto Alegre aura été très bénéfique pour le Cameroun car le « Reine-Mère » comme affectueusement appelé profitera de cette visite pour conclure des partenariats pour le Cameroun et la mairie de Bangangté. En rappelant à ses collègues, venus nombreux, que la prévention des catastrophes et des crises passe par la conscientisation des attitudes des humains, l’actuel Vice-présidente du REFELA Afrique s’est dite satisfaite.

Les perspectives

A ce jour, les statistiques démontrent que 7 milliards de personnes vivent sur notre planète. Spécifiquement, plus d’un milliard vivent avec moins d’un dollar ; alors que 20% de la population mondiale détient 90% des richesses. Ces chiffres effarants permettent de réfléchir sur un avenir mondial avec moins de frustrations et plus d’égalité.

Pour ce qui concerne la mortalité due à la pauvreté en Afrique, les chiffres officiels parlent de la perte d’un quart de la population Africaine (dans certains pays) d’ici 2020 à cause de la forte propagation de VIH/SIDA. A part cela, 1 milliard de personnes n’a pas accès à l’eau potable, 1 personne sur trois souffre de faim chronique et 2,4 milliards de personnes sont privées d’installations sanitaires qui satisfaits aux exigences mondiales de salubrité. Des défis énormes qi appellent à la vigilance.

Les Elus du monde réussiront-ils le challenge ? Le premier défi semble être la cohésion et les échanges de bonne pratique de gouvernance.