Actualités of Thursday, 25 May 2023

Source: www.camerounweb.com

Kidnapping et viol : convoqué au SED avec son producteur Happy refuse avec un argument rigolo

Affaire de kidnapping et de viol entre Happy d'Efoulan et son producteur Affaire de kidnapping et de viol entre Happy d'Efoulan et son producteur

Il y a quelques jours, une histoire de kidnapping, de racket, de maltraitance et de viol a éclaté entre l’artiste Happy d’Efoulan et son producteur. La toile a été tellement scandalisée par les révélations que l’affaire a pris une autre tournure, atterrissant chez les forces de sécurité.

Happy a été convoqué au Secrétariat d’État à la défense (SED) avec son producteur pour que les enquêteurs entendent leur version respective et essaie de régler cette affaire qui a l’air d’être grave.

À ce propos, la famille de Happy a déjà eu à raconter les faits entre leur fils et son producteur à travers un communiqué en date du 17 mai 2023 : « Depuis quelques jours, l'opinion publique nationale et internationale bruite de ce qu'il convient désormais de nommer "Affaire Happy d'Efoulan", nom d'artiste de notre fils Roger Essindi. Nous, la famille biologique de ce dernier, tenons à apporter les clarifications ci-après :

1- Contrairement à la version répandue dans l'opinion, notre fils n'a jamais été séquestré, ni violenté, ni harcelé sexuellement par son producteur, sieur Nkodo Serge. Toutes les allégations allant dans ce sens sont montées par des personnes mal intentionnées tapies dans l'ombre du showbiz, dont le seul but est de détourner le petit Roger de sa famille et de ceux qui veulent lui assurer un meilleur encadrement ;

2- Nonobstant ce qui se raconte, le problème auquel fait face Happy d'Efoulan n'est pas d'ordre contractuel, mais plutôt d'ordre sanitaire et psychologique. Depuis plusieurs mois, la famille et son producteur susnommé cherchent des voies et moyens de le sortir de la dépendance vis-à-vis de certaines substances psychoactives nocives pour sa santé, dans laquelle l'ont plongé ceux qui veulent se servir de son succès ;

3- Par ailleurs, depuis le déclenchement de l'affaire, ces pompiers-pyromanes ont réussi à le soustraire de la surveillance de ses proches, pour le loger dans un endroit tenu secret, et en profitent pour lancer des collectes de fonds sous le fallacieux prétexte de lui venir en aide. Ceci sans informer ni solliciter l'aval de la famille. Nous saisissons cette opportunité pour :

- Rappeler que personne n'a été mandaté par nous ni les ayants droit de Happy d'Efoulan, pour collecter des fonds à son profit. Cependant, toute initiative dans ce sens est priée de bien vouloir prendre attache avec sa mère biologique, madame Bella Julienne, et son oncle maternel, monsieur Essama Joseph ;

- Informer l'opinion que la famille se réserve le droit d'engager des poursuites judiciaires dans les prochains jours contre tous ceux et celles qui ont plongé l'artiste Happy d'Efoulan dans la détresse et qui tentent de tirer profit, de quelque manière que ce soit, de son état actuel ».

Maintenant, on apprend du lanceur d’alertes Boris Bertolt que Happy d’Efoulan a brillé par son absence au Secrétariat d’État à la défense (SED), là où il était attendu pour être entendu.

L’informateur écrit sur les réseaux sociaux que « l’artiste Happy d’Efoulan ne s’est pas présenté mardi dernier à la confrontation au SED avec son producteur. Son avocat est arrivé disant que Happy à la phobie des gendarmes ».