Le 23 septembre dernier, l’activiste N’zui Manto révélait qu’à Mvomeka'a dans la région du Sud, une enseignante de Monatélé portée disparue, a été assassinée à la machette et son cadavre enterré dans une broussaille.

Il disait alors qu’il y a « seulement encore 48 heures, la famille de cette enseignante passait des avis de recherche à travers les réseaux sociaux après sa disparition subite. La gendarmerie saisie a pu mettre la main sur un repris de justice qui venait d'être libéré de prison ».

C’est ce dernier qui a confessé avoir enlevé, assassiné à la machette l'enseignante et inhumé ses restes dans une broussaille à Mvomeka'a. « L'homme serait membre d'un réseau de trafic d'organes » selon une source.

Près de deux (02) semaines après, on apprend que « l’un des complices de l’assassinat de l’enseignante est recherché par les gendarmes ». Le même activiste fait cas de ce qu’il y a quelques jours, « une enseignante disparue a été retrouvée assassinée et son cadavre inhumé dans un champ dans le village de Paul Biya ».

« Plusieurs indices ont conduit vers le nommé Anaba Mbida Samuel, résident de la ville d’Obala tout récemment libéré de prison et interpellé à Yaoundé par la compagnie de gendarmerie de Damas pour non présentation de carte d’identité puis libéré plus tard après une décharge effectuée par son grand-père âgé de soixante-dix (70) ans », enchaîne-t-il.

En effet, « le vieil homme sera arrêté deux (02) jours plus tard et on lui annoncera que son petit-fils est l’un des assassins de l’enseignante et qu’il devra révéler où ce dernier se trouve. Le septuagénaire qui déclare ne pas savoir où Mbida Samuel se trouve, est en cellule et est sur le point de prendre la direction de Kondengui. Le suspect est jusqu’ici introuvable ».

Le vieux va semble-t-il payer pour le crime de son petit-fils si rien n’est fait. Quelle façon criminelle et irresponsable d’agir, en mettant en danger ses proches.