Actualités of Thursday, 3 March 2016

Source: cameroon-info.net

Koung à Bessike et Mebe Ngo'o à couteaux tirés

Edgar Alain Mebe Ngo'o Edgar Alain Mebe Ngo'o

Le terrain objet de litige entre Koung à Bessike ministre du cadastre et des affaires foncières et Mebe Ngo’o ministre des transports est situé au quartier Bépanda-Bassa au lieu-dit Cité du port. C’est dans l’arrondissement de Douala Vème dans le département du Wouri, région du Littoral. Le journal Le Soir édition du 2 mars 2016 en kiosque écrit que « selon le titre foncier numéro 4028 suivant l’ordonnance N°750 du 15 février 1982, du tribunal de 1ère instance de Douala», ledit terrain appartient au ministère dont a en charge l’ancien ministre de la défense.

L’espace d’utilité publique est à la disposition des opérateurs du secteur des transports routiers depuis bon nombre d’années. Il est devenu un parc à camions. Cette mesure est venue résoudre le problème de parkings rencontrés dans la ville. Le journal précise que ladite mesure était en réalité « une grâce du ministère des transports».

Cependant les camionneurs qui utilisaient l’espace sont aujourd’hui menacés d’expulsion de façon continue par  des individus. Ils se retrouvent en train d’affronter un certain monsieur Mboke et un groupe de personnes qui se disent « protégées par le ministre des domaines ». Pourtant ces camionneurs avaient déjà érigé des aires de stationnement de leur véhicule, des lieux de repos sécurisés pour les conducteurs, des endroits de prière et d’entretien des voitures sur le terrain en question.     

Ce qu’on sait du problème est que le 17 septembre 2013, le ministère des domaines du cadastre et des affaires foncières s’est octroyé « 12 hectares 34 ares 14 centiares de ce terrain au nommé Manfred Mboke Eyidi, par arrêté N000568/MINDCAF/A010 du 17 septembre 2013 », écrit  Le Soir.  Lorsque ce problème débute, le secrétaire général à la Présidence de la République, le Premier ministère, la délégation générale à la sûreté nationale, le secrétaire d’Etat à la défense et d’autres institutions ont été saisies. Toutefois jusqu’ici aucune explication n’a été apportée.