Actualités of Tuesday, 27 June 2017

Source: cameroon-info.net

Koung Khi: des enseignants non payès s’en remettent aux parents d’élèves

Les enseignants réclament deux mois d'arrièrés de salaire Les enseignants réclament deux mois d'arrièrés de salaire

Le problème viendrait des recettes des finances où chaque établissement dispose d’un compte pour ses opérations.

Le quotidien Le Jour édition du 27 juin 2017 rapporte dans ses colonnes que dans le Koung Khi à l’Ouest du Cameroun, il y a des enseignants vacataires qui se plaignent de n’avoir pas perçu leur salaire.

Le journal dit qu’au Lycée de Bandjoun par exemple cette affaire y a récemment défrayé la chronique «lorsque des enseignants vacataires, fatigués d’attendre leur salaire se sont fendus d’un pamphlet à l’endroit de l’association des parents d’élèves et d’enseignants». La cause de la situation décriée viendrait des recettes des finances où chaque établissement dispose d’un compte pour ses opérations.

Le journal souligne qu’il est courant de voir entrer un, puis deux, ou trois agents financiers qui cherchent à entrer en possession de l’argent pour payer les salaires et les primes de rendement de fin d’année.
Un intendant qu’a approché le quotidien a déclaré «ces gens se moquent de nous. Ils donnent des rendez-vous qu’ils n’honorent pas. Ils ne tiennent même pas compte des déplacements que nous effectuons sans frais et à nos risques et périls».

Le quotidien rapporte par ailleurs que des révélations fracassantes ont été faites sur «la gestion cavalière des sommes en millions collectées pour payer cette catégorie de travailleurs de l’éducation par ceux qui les manipulent».
A en croire des sources rencontrées par le quotidien, l’argent aurait été gardé dans une coopérative de micro-crédit «avant de prendre des directions inappropriées». Ce qui fait qu’aujourd’hui dans certains lycées, des enseignants vacataires payés entre 40 000 FCFA et 50 000 FCFA accusent deux mois d’arriérés de salaire.

«Un paradoxe dans la mesure où les fonds destinés à l’apurement de ces charges sont collectés et gardés au trésor depuis le premier trimestre», note le journal.