Présidé par Jean Baptiste Bokam, Secrétaire d’État chargé de a gendarmerie, la cérémonie d’hommage de l’ancien commandant de l’escadron mobile n°33 de Kousseri, abattu par Jude Woumessi, a eu lieu vendredi dernier au quartier général de Yaoundé.
Selon le récit de Mutations en kiosque ce lundi 21 août 2017, les soixante minutes qu’a duré la cérémonie ont paru une éternité pour la famille du feu commandant. L’oraison funèbre lue par le Colonel Jean Pierre Boudwe revient sur les circonstances de la mort du capitaine Ondoua.
«Le 14 juillet 2017, le gendarme Jude Mbihncho Woumessi, de garde, a retourné son arme contre le Commandant de l’unité, le Capitaine François d’Assise Ondoua Ondoua, et avec lui, deux autres camarades», détaille-t-il en guise de rappel.
D’après nos sources, après son forfait, agressif, le présumé assassin a affirmé qu’il ne voulait avoir à faire à aucun gendarme. Il a menacé ses camarades qui tentaient de l’approcher. Seul le commissaire spécial de la ville a réussi à le calmer. C’est ainsi qu’il s’est rendu avec son arme et a suivi le policier à la préfecture de la ville.
Par la suite, le gendarme aurait expliqué avoir commis de tels actes par vengeance. Le forcené a dit avoir raté son avancement normal à cause du Capitaine Ondoua qui aurait rédigé un rapport défavorable sur lui pour une histoire de maladie. Ce que le gendarme considère comme une injustice, raison pour laquelle il aurait décidé de se venger.
Le Capitaine Ondoua Ondoua avait alors 41 ans. Il laisse sept enfants dont l’âge varie entre 5 ans et 15 ans.